Soprano et cheffe d'orchestre «en même temps», c'est possible. Nous avons rencontré cette créature unique en son genre.

Betty Davis, Marlena Shaw, Roberta Flack, Aretha Franklin, Millie Jackson : ces artistes majeures issues de la même génération ont chacune à sa manière cultivé une certaine liberté d'expression dans un univers musical dominé par les hommes. Souvent proches du jazz, déterminées, indomptables, provocantes, influentes, elles ont bon an mal an mené leur carrière comme elles l'entendaient. Retour sur cinq destins singuliers. Sommaire. Betty Davis : "Ils disent que je suis différente". Marlena Shaw, entre soul et jazz. Aretha Franklin, une reine émancipée. Roberta Flack, au nom de l'indépendance.

Dans le monde très machiste du flamenco, les femmes sont généralement cantonnées au chant et à la danse. Mais certaines guitaristes commencent, non sans difficultés, à ouvrir la voie.

Voici tout juste deux cents ans qu'est née cette femme au destin hors du commun. Enfant prodige, pianiste virtuose, mère, compositrice, muse... sa détermination et sa fidélité nourriront l'idéal romantique, lui fournissant ses lettres de noblesse.

Productrice visionnaire de musique électronique originaire de Glasgow, SOPHIE est morte dans un accident à l'âge de 34 ans. Elle laisse derrière elle un travail de déconstruction des normes passionnant.

June Carter. Elle est plus connue pour sa longue histoire d'amour avec Johnny Cash que pour ses furtives apparitions dans "La Petite Maison dans la prairie". Mais aucune de ces deux facettes ne rend compte avec justesse de la talentueuse femme de scène qu'a été cette enfant de la country.

L’artiste britannique lutte pour faire reconnaître la place des femmes noires dans la musique électronique. Un combat culturel qu’elle poursuit en sortant son deuxième album solo, « Mycelium ».

Avant-gardiste, elle a, par son style incandescent et ses textes explicites, fracassé des portes fermées à double tour. Bien des artistes ont remercié depuis l'autoproclamée « marraine du funk » de leur avoir ouvert la voie.

Dans la trop nombreuse famille des musiciens soviétiques persécutés par le régime, Maria Yudina occupe une place à part. Pianiste missionnaire, elle se sentait investie d'une charge dont l'importance dépassait de loin toutes les brimades qu'elle dut subir.