À l'approche des élections européennes, la « grande famille » de l'extrême droite, poussée par des sondages favorables, tente de se raccommoder, consciente qu'elle pourrait jouer un rôle décisif durant la prochaine mandature. Comment expliquer cette dynamique ? Sommaire. Rejet et tolérance, éditorial. La joie plutôt que la peur. "Un même triptyque dans l'UE : défiance, pouvoir d'achat et immigration", entretien avec Marc Lazar. "Moi, le peuple", le poster du "1".

Pete Hegseth, le nouveau ministre de la Défense de Donald Trump, affirmait en 2019 qu’il ne croit pas aux microbes, « puisqu’il ne les voit pas ». Un exemple édifiant d’utilisation du raisonnement comme arme de manipulation sociale, bien éloignée de la recherche de la vérité.

Malgré l'annulation de la présidentielle en décembre 2024, en raison de soupçons d'ingérence russe, l'extrême droite reste parmi les favoris du nouveau scrutin, dont le premier tour aura lieu ce 4 mai.

Après l'annulation en décembre du scrutin présidentiel, sur fond d'ingérences étrangères, ce pays stratégique pour la défense européenne vote à nouveau le 4 mai. La Russie de Vladimir Poutine et l'Amérique de Donald Trump semblent bien décidées à se mêler de la campagne.

Depuis qu'en 1974 Patrice de Charrette a été qualifié de "juge rouge" pour avoir placé en détention provisoire un chef d'entreprise, la France est habituée à ces poussées de fièvre qui suivent des décisions de justice. Cette fois, la virulence des réactions est à la mesure de l'enjeu : la possible interdiction faite à Marine Le Pen de se présenter à sa quatrième présidentielle. Cette affaire en dit long sur l'obsession française pour l'élection suprême. Sommaire. Juger au temps de la post-vérité. Viscosité démocratique. Antoine Garapon : "La justice sous la pression du populisme numérique".

Dans son nouvel essai, l'historienne revient sur le concept de « civilisation judéo-chrétienne » et souligne ce que cette idée, invention récente dont elle récuse la pertinence, recèle de problématique. En particulier depuis l'éclatement de la guerre à Gaza et le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Le populisme a été approché de différentes manières, privilégiant le plus souvent des explications de type socio-économique, politique, de technologique ou encore culturelle et/ou identitaire.

En Roumanie, au Portugal, en Pologne... Partout sur le Vieux Continent, les leaders d'extrême droite progressent en piochant dans la boîte à outils politique du président américain. Sommaire. Le trumpisme, cette franchise qui galvanise les europopulistes. Dominique Reynié : "Le basculement populiste a commencé".

Que peut faire la droite pour valoriser son image ? Donald Trump, selon certains, redonne de la fierté à l'Occident. Chantal Delsol nous rassure : un trumpisme à la française est impossible ; en politique, nous aimons les tribuns, pas les cow-boys. D'autres lorgnent vers l'Italie, devenue en 2024 le quatrième exportateur mondial derrière la Chine, les États-Unis et l'Allemagne. Cette réussite tient aux choix et aux décisions du parti Fratelli d'Italia, dirigé par Giorgia Meloni, qui, en moins de cinq ans, a redressé la situation économique de son pays.