S'appuyant sur sa double expérience d'écrivain et d'éditeur, H. Nyssen rassure une lectrice imaginaire qui s'inquiète de l'avenir du livre. Avec humour, il passe au crible les craintes, espérances, prévisions, prophéties qu'inspire le spectre de la crise du livre et offre un long plaidoyer pour la lecture.

Reprise d'un numéro récent de la revue Fortissimots où Jean-Paul Nozière avait demandé à une centaine d'écrivains, de professeurs et d'adolescents de présenter une lecture qui les a marqués. Il est intéressant de voir la diversité des choix et les raisons -parfois surprenantes parfois beaucoup plus attendues- qui font de la rencontre de certains textes des moments inoubliables. Mais on sent aussi -au-delà du propos- que ce qui entraîne la lecture, c'est surtout un désir d'autres rencontres, d'autres livres. (Revue des livres pour enfants).

L'ancien président du Conseil supérieur des bibliothèques, propose une approche dense, personnelle, érudite de l'objet livre, dans ses dimensions matérielles, historiques, sociales, imaginaires, fantasmatiques.

M. Pingeot se souvient des livres dont elle se délectait lorsqu'elle était petite. Se côtoient dans ces pages : la contesse de Ségur, "Les Jalna" de Mazo de La Roche, Stendhal, Dostoïevski, Tolstoï, Gide, Henri Miller, Romain Gary... (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2003)

De Redon à Rutault, de Picasso à Pagès, études des enjeux de la lecture, de l'accumulation, de la perte ou de la dissémination des livres, de la représentation de l'objet, voire des bibliothèques elles-mêmes. L'exploration des étagères matérielles (bibliothèques de Picasso) ou hypothétiques (Calvino) permet d'ouvrir de nouvelles voies dans l'étude des liens entre l'art et l'imprimé.