Avec les rapides avancées russes sur le front, la ville de Koupiansk, occupée en 2022, est désormais à 2,5 km du front. Les habitants ont été invités à évacuer depuis la mi-octobre. Malgré les bombardements, certains ne souhaitent pas partir, ou ne s’y résolvent pas encore.

Dix-neuf mois après les massacres commis par le Hamas, les destructions systématiques menées par le régime de Benyamin Netanyahou ont presque anéanti la bande de Gaza. Et font planer la menace d'un exode forcé sur ses deux millions d'habitants. Notre dossier. Sommaire. Peut-on éviter une "nouvelle Nakba" ? Les disparus d'Al-Mawasi. Les bonnes affaires du gendre de Trump. Faut-il parler d'un génocide ?

Je m'appelle Dacha, et je suis originaire de la ville de Nikolaev, que l'armée russe a attaquée au mois de mars 2022. Avec ma mère, nous avons décidé de fuir les bombardements et les combats. Nous avons mis toutes nos affaires dans la voiture. Nous sommes parties pour la ville de Kherson, pour attendre que les combats s'arrêtent. Mais ils ont continué... Alors, nous avons choisi de partir plus loin, jusqu'à Lviv, tout près de la frontière avec la Pologne.