C'est à Grenoble que Champollion s'initia à l'égyptologie. Presque deux siècles après le déchiffrement des hiéroglyphes, la ville n'a rien perdu de sa passion pour l'Egypte ancienne, comme en témoigne la nouvelle exposition du musée de Grenoble, intitulée "Servir les dieux d'Egypte, divines adoratrices, chanteuses et prêtres d'Amon à Thèbes".

A Karnak, près de Thèbes, le temple d'Amon a connu une période de grand rayonnement, où prêtres et prêtresses disposaient d'un pouvoir sans équivalent. Le faste du sanctuaire est actuellement présenté au musée de Grenoble dans l'exposition "Servir les dieux d'Egypte".

Les félicitations du FMI adressées au régime égyptien ignorent le poids de la dette du pays, ses dépenses publiques astronomiques, la fragilité de son tourisme et le mécontentement populaire.

L’enfant, considéré comme un être à part dans la vie quotidienne des Egyptiens, devenait-il un défunt comme les autres ? Ce thème encore inédit en égyptologie est le sujet du prochain livre d’Amandine Marshall, "L’enfant et la mort en Egypte" ancienne, à paraître fin janvier 2018. L’auteur présente en avant première pour "Archéologia" les conclusions de son étude.

Les artisans de l’Egypte prédynastique montrent une très grande et très précoce maîtrise de la fabrication d’objets en pierre. À des époques aussi lointaines que le Badarien (5000-3900 avant J.-C.) ou celle de Nagada I (3900-3500 avant J.-C.) en Haute-Egypte, des vases en pierre tendre ou dure font déjà partie de la panoplie funéraire. Le musée d’Archéologie nationale (MAN) a récemment eu la chance d’acquérir sur le marché de l’art trois de ces vases en pierre dure qui enrichissent substantiellement l’un des principaux pans de sa collection d’archéologie extra-nationale.

A l’exemple de la chevelure de Samson, la croyance en des pouvoirs surnaturels des cheveux a existé dans de multiples sociétés antiques et a perduré jusqu’à nos jours. Les anciens Égyptiens accordaient, eux aussi, une grande part de pouvoir, et donc, de magie, aux cheveux. Plusieurs rituels s’en font l’écho, de la mèche de jeunesse aux offrandes déposées dans les tombes.

A l'occasion des dix ans de sa disparition, le cinéaste égyptien est célébré en novembre à travers une rétrospective et une exposition à la Cinémathèque, des reprises en salle et la sortie d'un coffret DVD.

Voyage dans la capitale égyptienne, huit ans après le soulèvement de la place Tahir. Comment se porte le cinéma dans ce pays riche d'une longue tradition ? Et comment filmer et diffuser malgré la répression ?. En complément, une interview de Tamer El Said.

En 2019, nous avions rencontré Tamer El Said (no 752) pour revenir avec lui sur son très beau, et pour l'instant seul, long métrage, "Les Derniers Jours d'une ville" (2017). Visionnaire par rapport à la révolution à venir (le film a été tourné en 2009), il radiographie un Caire en plein bouillonnement politique tout en suivant les déambulations de Khalid, son personnage principal, cinéaste à la recherche d'un appartement en centre-ville et d'un film à tourner.

Amasa a publié un coffret de neuf DVD consacrés à autant de films de Youssef Chahine, sortis entre 1954 et 1979. Chacun est accompagné d'une présentation précise et concise, énoncée et quelquefois chantée par Amal Cuermazi dans le décor opportunément pharaonique du cinéma Louxor.

Profitant de l'absence de touristes engendrée par la crise sanitaire, les archéologues multiplient les découvertes. Notamment à Saqqarah, la grande nécropole au sud du Caire.

Le double attentat perpétré le 9 avril 2017 contre la communauté copte dans les églises d’Alexandrie et de Tanta, au nord du Caire, montre l’échec du gouvernement du président Sissi en matière de sécurité, estime cet éditorialiste.