Etude sur la relation de domination entre les individus ou les groupes. L'auteur révèle les moyens d'action des dominés et met en lumière les mécanismes qui entrent en jeu dans cette relation à partir des théories de la psychologie sociale. Electre 2015

L'auteur aborde, dans ces écrits rédigés après le 11 septembre 2001, des sujets chers aux altermondialistes : la relation à la nature et aux lieux, l'organisation d'une démocratie directe, les problèmes posés pour construire un mouvement plus diversifié. ©Electre 2023

Pensée phénoménologique de Hegel. Présente plusieurs dialectiques : la conscience et la maîtrise de soi, la servitude, la conscience malheureuse. L'ensemble tend à la construction d'une pensée conceptuelle. ©Electre 2018

L'histoire humaine est l'histoire d'une domination masculine, exercée par les hommes pour tenir les femmes en situation de soumission. L'auteure lui substitue l'idée d'une histoire évolutive qui a poussé les deux sexes à des stratégies reproductives distinctes afin de mieux comprendre les principaux domaines de la "domination masculine". ©Electre 2020

Une analyse sur les causes et les mécanismes des gestes presque invisibles qui sont exercés pour blesser, nuire ou dominer. L'auteur examine également comment lutter contre ces micro-assujettissements qui peuvent conduire à l'aliénation contemporaine dans les dispositifs et les discours de pouvoir. ©Electre 2017

L'analyse de situations autoritaires ou totalitaires notamment dans le fascisme, le national-socialisme et dans le socialisme soviétique permet de mieux comprendre, selon l'auteure, comment fonctionne la domination dans le cadre démocratique contemporain. Une approche alliant comparatisme, analyse du quotidien et économie politique.

Président de la Fondation Lilian Thuram, éducation contre le racisme, l'ancien joueur de football questionne la manière dont l'idée de supériorité blanche s'est enracinée dans les esprits au fil des siècles et les mécanismes invisibles de sa perpétuation. Il aborde divers pans de l'histoire et désigne des faits sociaux qui illustrent la domination des Blancs et le racisme ordinaire.

« L'intersectionnalité possède un souffle critique à même d'animer les sciences sociales. À rebours d'une sociologie d'expertise surspécialisée et courant le risque d'être socialement hors sujet, elle donne à voir et à comprendre des expériences de marginalisation et d'oppression ; elle permet d'analyser comment les forces qui structurent nos sociétés de façon hiérarchique – capitalisme, patriarcat, hétéronationalisme, xénophobie – s'imbriquent et se renforcent mutuellement. Née dans le chaudron des luttes sociales, l'intersectionnalité nourrit la démarche contre-hégémonique des sciences sociales. » Éléonore Lépinard & Sarah Mazouz Éléonore Lépinard est sociologue, professeure en études de genre à l'Université de Lausanne. Sarah Mazouz est sociologue, chargée de recherches au CNRS. Ses travaux mobilisent notamment les critical race studies.

L'intersectionnalité est devenue en quelques années un concept incontournable, aussi bien en sciences sociales qu'au sein des luttes sociales, en particulier féministes. Forgée pour penser l'imbrication des rapports de domination, l'intersectionnalité constitue aujourd'hui un champ d'études et d'expérimentations théoriques foisonnant. Pour la première fois en France, des universitaires abordent ses multiples dimensions épistémologiques, théoriques et politiques , et les recherches récentes qu'elle a permis d'ouvrir dans des espaces aussi différents que la France, l'Amérique latine ou l'Europe de l'Est. Que peut nous offrir cette notion pour penser le genre, la théorie féministe et les mobilisations sociales aujourd'hui ? Comment contribuer à promouvoir un usage de l'intersectionnalité qui renforce son potentiel critique et « insurgé », plutôt que figé sur des identités ? Réunissant des contributions qui s'appuient sur des enquêtes empiriques, cet ouvrage donne à voir la force d'un tel outil lorsqu'il s'agit d'éclairer des processus sociaux et politiques complexes. En offrant un regard à la fois rétrospectif et contemporain sur les enjeux politiques de la production d'un savoir intersectionnel, il a aussi pour ambition de montrer que l'intersectionnalité n'est pas seulement un agencement de critique théorique indispensable, mais aussi une plateforme à partir de laquelle construire des sujets politiques collectifs nécessaires au projet d'émancipation féministe.