Les ambitions vertes du président français ont suscité beaucoup d’espoir... pour finalement décevoir. Mais si les objectifs ne sont pas atteints, le chef de l’Etat essuiera un violent camouflet.

La France possède un des plus longs littoraux d’Europe, mais elle n’a mis en service aucun parc au large de ses côtes. Emmanuel Macron a beau s’afficher en pionnier des énergies renouvelables, il se heurte à une opposition frontale.

La France a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne le 1er janvier 2022. Un rôle qui lui a échu en lieu et place du Royaume-Uni, désormais hors de l’UE. A quatre mois de la présidentielle, en plein rebond épidémique dû au variant Omicron, cette tâche est-elle, comme le suggère "The Economist", un cadeau empoisonné pour le président français, mais surtout pour l’UE ? Ou bien Paris va-t-il en profiter pour avancer ses pions dans d’importants dossiers, comme le pacte de stabilité ou la labellisation verte de l’électricité nucléaire ?

Banalisation de l'extrême droite, décomposition du paysage politique, fatigue démocratique, menace d'un taux record d'abstention... Les ingrédients d'un inquiétant cocktail sont réunis à la veille du premier tour de la présidentielle. Notre dossier, et des entretiens avec la philosophe Myriam Revault d'Allonnes et le politologue Tristan Haute. Sommaire. Une élection à haut risque. Marine Le Pen, la féroce tranquille. Abstention, ils ne voteront pas. Tristan Haute : "L'électeur de devoir disparaît". Affaire McKinsey, le sparadrap du candidat Macron.

Les députés de 2017 novices en politique pour la plupart, étaient la promesse d'un président qui voulait dépoussiérer "l'ancien monde". Ils n'ont pas réussi à modifier les règles. Entretien avec le sociologue Etienne Ollion.

Une gauche rassemblée, une extrême droite décuplée, des Républicains revigorés, une majorité diminuée : Emmanuel Macron se retrouve assiégé au lendemain d'élections chaotiques. Son second quinquennat s'annonce infiniment plus ardu que prévu. Sommaire. Le Président relatif. Comment gouverner quand même. Extrême droite, le nouveau QG de Marine Le Pen. Valérie Igounet : "Le RN reste bien un parti à part". Gauche, la fête est finie. Les sept familles de la Nupes.

Depuis la réélection d'Emmanuel Macron, plusieurs affaires de violences sexuelles visant des hommes politiques ont éclaté et le printemps a été meurtrier en termes de féminicides. A la justice de sanctionner, affirme l'exécutif. Aux politiques de nous donner des moyens, répliquent les magistrats. L'article est complété par un reportage intitulé "Au tribunal des hommes violents".

Au confluent de l’ancien et du nouveau monde, au point de rencontre entre Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, l’actuel ministre de l’Intérieur est l’un des personnages principaux du quinquennat qui s’achève. Une fois de plus à la manoeuvre, dans le dossier corse, c’est lui qui lâche le mot « autonomie ». Gérald Darmanin, le « baron noir du président », fait l’objet d’une enquête fouillée à paraître la semaine prochaine aux éditions Robert Laffont, et dont nous publions des extraits. Document de fond.

Depuis cinq ans, l'Etat rémunère grassement les cabinets de conseil privés, notamment McKinsey, proche de la Macronie. Mais, la qualité des prestations n'est pas toujours au rendez-vous, sans que le gouvernement s'en émeuve.

L'ancien ministre, figure de la gauche républicaine, a choisi de soutenir le président sortant. Faut-il y voir une suite logique de son engagement ou y a-t-il dans ce choix une part de renoncement ? Nous avons posé au "lion" de Belfort les questions qui fâchent.

Pas besoin d'une boule de cristal. Il suffit de regarder le bilan de l'un et le programme de l'autre. Si Macron l'emporte, un vent de colère sociale risque bien de se lever sur fond de bataille entre générations. Mais si Marine Le Pen gagne... place au chaos politique, civil et financier. Sommaire. La colère... ou le chaos ? Social, économie, institutions... Colère, bordel ou chaos ? Artistes, patrons... Ils ne font pas le coup de l'exil... pour l'instant. "C'est un affrontement entre le parti des satisfaits et les partis des mécontents" entretien avec Marcel Gauchet.

En 2017, il s'était bien gardé d'en parler. En 2022, il joue cartes sur table. Le président a promis de porter l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Une réforme qui est, selon lui, une évidence - pour une économie compétitive, il faut que les Français "travaillent plus longtemps" - et une urgence - l'équilibre financier du système n'étant, à ses yeux, pas garanti. Mais, à y regarder de plus près, il est permis de douter de ses arguments. La preuve en six chiffres. L'article se conclut par l'analyse de Laurence Dequay intitulée "Retraite. Et ça concerte déjà..."