La crise est totale. La planète se réchauffe, la finance impose sa loi et les politiques s'alignent. Les peuples vivent le marasme. C'est donc une crise de civilisation. Le capitalisme lui-même la rend obsolète. Si les chemins d'une démocratie rénovée se découvrent en situation de crise, il n'est peut-être pas indispensable qu'elle vire à la catastrophe. Pour en faire l'économie, il y a un prix à payer : réinventer notre liberté de neuf ! Plutôt que de nous massifier en une foule de robots serviles, nous pouvons nous réinventer en un Sapiens Solidaris Responsabilis. L'horizon du sursaut ne peut se dessiner que dans un exercice collectif de lucidité et de responsabilité : la démocratie autogestionnaire.

L'auteur montre que la mort des élites, les détenteurs des pouvoirs politique, économique, médiatique et intellectuel, résulte de leur lâcheté et de leurs faux pas. Mais elle est avant tout la résultante d'une société hyperdémocratique dirigée par l'opinion et les médias. L'élite de notoriété recherchant influence et salut individuel n'a, elle, qu'un poids illusoire.

Les jeunes en souffrance psychique constituent un phénomène nouveau. A partir d'une longue expérience clinique en pédopsychiatrie, les auteurs montrent que les équipes soignantes sont trop réduites et que les techniques psychothérapeutiques classiques ne sont pas adaptées face aux nouvelles pathologies. Ils analysent l'origine de la tristesse des jeunes et proposent des pistes thérapeutiques.

27 acteurs de la société stambouliote reviennent sur leur action et proposent leur point de vue sur le développement actuel et à venir de la ville et du pays sur des sujets comme la croissance urbaine, le développement économique, l'émergence d'une société civile, les mutations sociales, la place de la femme, les communautés (juive, arménienne), les arts, l'éducation, etc.

En s'appuyant sur les acquis des sciences sociales, l'auteur propose une interprétation de la société chinoise contemporaine pour savoir ce qui se joue dans les pratiques et les imaginaires sociaux. Il dresse un tableau des bouleversements qui ont traversé le pays depuis la fin des années 1970, analyse la nouvelle stratification sociale et les phénomènes majeurs de société.

L'auteur dénonce la thèse d'un progrès technologique et scientifique, garant d'un bonheur futur, mais prône l'application de mesures salutaires à mettre en place aujourd'hui et dans tous les domaines. ©Electre 2022

« La transition n'est pas seulement une affaire de panneaux solaires et de carottes, nous estimons que ce qui se passe à l'intérieur de nous est aussi important que ce qui se passe en dehors », déclare Rob Hopkins, initiateur du mouvement des villes en transition et préfacier du livre. Ce sont ces dimensions intérieures – culturelles, psychologiques et spirituelles – de la transition que les 3 auteurs entendent explorer. Leurs expériences durant des décennies au sein des réseaux de transition belges et suisses confèrent à leurs propos une valeur inestimable. Ce livre est vouée à devenir un classique du genre.

Explique la raison pour laquelle une incompréhension existe entre les babyboomers et leurs enfants, en auscultant les deux générations. Une grille de lecture simple permet de cerner les nouvelles formes que revêt le conflit de générations aujourd'hui, et aide à saisir les raisons de cette fracture. Cette analyse tente d'apporter un éclairage sur les évolutions de la société actuelle et future.

Plaidoyer des deux universitaires pour une politique de décroissance : sobriété énergétique, baisse de l'activité économique et de la consommation, diminution des effets de l'ativité humaine sur l'environnement, etc.