Cela fait donc vingt-cinq ans que Michel Petrucciani nous a quittés, le 6 janvier 1999. Mais rien dans ce grand dossier choral ne le laisserait deviner.

Dans cette année musicale olympique, marquée aussi par la reformation d'Oasis et le comeback de The Cure, la French Touch aura fêté ses Trente Glorieuses pendant que l'hyperpop et un revival country, portés par Charli XCX et Beyoncé, triomphaient dans les charts. Sommaire. On remet le son ! Fontaines D.C. : "J'ai l'espoir d'un monde en quête d'humanité et de partage". La bande son idéale. Top 10 des critiques.

Avec ses nombreuses innovations harmoniques et rythmiques, cette partition au son percussif exige une osmose totale entre le soliste et le chef. Quel tandem trouvera l'accord parfait ?

Pour la première fois, les grandes signatures d'hier - dont celles de Jacques Réda et de Philippe Méziat, qui viennent hélas de nous quitter - et d'aujourd'hui se croisent dans notre grand dossier où se succèdent les chroniques publiées au moment où venaient de sortir ces disques en 33-tours, et celles rédigées tout récemment pour l'occasion. Discothèque idéale ?

Mécène et serviteur de la musique de son temps, notamment à Paris entre 1921 et 1928, Serge Koussevitzki imagine pour le cinquantenaire du Boston Symphony Orchestra une sorte de "festival de créations" programmé pour l'automne 1930. En prévision, le chef russe en exil passe donc commande entre autres à Copland, Hindemith, Honegger, Prokofiev, Ravel. Roussel et Stravinsky. "L'idée de composer une oeuvre symphonique d'une certaine envergure m'occupait beaucoup l'esprit depuis longtemps.

La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs a des reflets d'argent. Plus que des reflets : des vagues, des voiles, des côtes. Il ne suffit pourtant pas d'être côtier, sans quoi le chant de la mer abonderait en Italie ou en Espagne. Or pour une "Atlantida" à Barcelone combien de "Billy Budd" à Londres ? La côte n'est pas un atout suffisant. Il faut un climat, une flotte, un fonds légendaire... et une tradition symphonique. Notre mer ne tient pas dans un piano ou un quatuor. Elle a besoin d'espace, de brume, de hasard. La mer est un orchestre.

Il y a trente ans, le groupe de l'énigmatique Rivers Cuomo publiait son premier album, devenu depuis une pierre angulaire du rock indé américain.

En 2023, d'"Everything but the Girl" à "The Streets", on a assisté à des retours inespérés voire improbables, fournissant quelques-uns des meilleurs albums. L'année a aussi été riche en découvertes et consécrations, telle Caroline Polachek, nouvelle reine de la pop.

Au début de l'été, on retrouvait Nick Cave à Reykjavik au lendemain d'une échappée scénique en piano (presque) solo. Réputé allergique aux interviews, l'Australien s'est plié de bonne grâce à l'exercice, évoquant la transcendance, le songwriting et "Wild God", le nouvel album des Bad Seeds, qui paraît le 30 août. Rencontre sous un soleil qui ne se couche jamais. Sommaire. The last dandy on Earth. Frères d'âme. Légendes du phénix. Et l'âne vit l'ange. Nick Cave et "Les Inrocks", une longue histoire !

Quels enregistrements nous permettront de pénétrer la puissance émotionnelle de cette oeuvre testamentaire ?

A Cadix, durant l'office du vendredi saint 1787, resonne une oeuvre singulière pour petit orchestre : "Les Sept Dernières Paroles de notre Sauveur sur la croix". Son auteur, Joseph Haydn, est au service de la famille Esterhazy depuis plus de quinze ans.