La force unifiante du singulier de « féminisme » recouvre bien des diversités, des divergences, voire des oppositions radicales. Sur la maternité, la contraception et l’avortement, la prostitution, la galanterie, la laïcité, le voile, etc., les féministes ont eu (et ont) des positions différentes, liées à la diversité des contextes sociaux et nationaux, autant qu’aux itinéraires personnels et aux choix existentiels. En France, différentialistes et universalistes se sont affrontées jusque dans le débat sur la parité. Sans tenter un inventaire exhaustif d’une histoire mouvementée, cet article s’interroge sur les objets, les formes et les raisons de ces disparités, qui confluent néanmoins dans la puissance du mouvement pour l’égalité et la liberté des femmes ainsi que dans la remise en cause de « la domination masculine ». Sommaire. Féminisme pluriel. Intersectionnalité : le nom d’un problème. Droit et féminisme : les hésitations du Parlement français. Genre et violence : quels enjeux ? La justice à l’épreuve des violences au sein du couple. Genèse d’une nouvelle politique publique. Le féminisme et le corps des femmes. Temps, famille, discriminations professionnelles. La mythologie de l’égalité : entre valeur républicaine et féminisme de l’altérité. Les nouveaux débats féministes. Sur le site Cairn : utiliser la navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.