La crise sanitaire a affecté la santé mentale des enfants, adolescents et jeunes adultes de manière durable. Face à cela, le manque de moyens pour la prise en charge de ce problème reste criant.

Dans une unité de pédopsychiatrie, où il est dit que les hommes sont rassurants et que les femmes sont maternantes, l’expérience groupale des soignants sur la fonction de leur genre dans le soin de l’enfant a été explorée. Le genre est pertinent pour le soin institutionnel mais induit un clivage. Les représentations portent sur la peur, la sexualité, la violence et la fragilité. Les soignants, ambivalents à neutraliser le genre, souffrent des représentations de ce que ce dernier fait vivre aux enfants et à l’institution.

Cet article propose d’étudier l’évolution des consultations pédopsychiatriques au service des urgences de l’hôpital de la Citadelle (Liège) de 2019 à 2022, en particulier d’analyser l’influence du confinement lié à l’épidémie COVID-19. Pour chaque année de suivi, l’âge, le genre, le mode d’admission, les catégories de diagnostic ainsi que les orientations proposées à la sortie du service des urgences ont été comparés. L’âge reste stable. Il y a plus de consultations féminines après le confinement. Les tentatives de suicide sont en augmentation au détriment des troubles de l’adaptation.

Introduction : Plus de la moitié des troubles neuropsychiatriques émergent avant l’âge adulte, en montrant une trajectoire développementale avec des périodes où le cerveau est particulièrement sensible à son environnement. L’objectif de ce travail est de réaliser une synthèse actualisée de la recherche scientifique sur le lien entre la nutrition et les maladies mentales durant la période prénatale, l’enfance, l’adolescence jusqu’au début de l’âge adulte.