Le Festival d’Avignon entame sa 77e édition avec son nouveau directeur, Tiago Rodrigues. S’y pose la question du devenir du théâtre. Cette interrogation est relayée par l’un des spectacles d’ouverture : le passionnant "Extinction" de Julien Gosselin, créé en juin au Printemps des comédiens.

Micha Lescot et Xavier Gallais, d'une même génération, d'une même intensité, se produiront au festival, l'un sous la direction de Christophe Rauck, l'autre sous celle d'Olivier Py. "L'Obs" les a réunis.

Dans le contexte politique incertain des dernières semaines, le Festival a manqué de langues fortes et singulières pour accompagner la pensée et nourrir l’espoir. Face à une majorité de créations revendiquant un fort ancrage au réel, de rares percées de l’imaginaire furent précieuses. Et non moins politiques.

Tiago Rodrigues est le nouveau directeur du Festival d'Avignon, et Tiago Guedes, le nouveau directeur de la Biennale de la Danse de Lyon. "L'Obs" a réuni ces deux Portugais à la tête de deux institutions françaises Par Photos JEAN-FRANÇOIS ROBERT

Rencontre avec le directeur du festival d'Avignon, Olivier Py, qui nous parle du programme de la prochaine édition, qui aura lieu du 6 au 26 juillet 2017. Au programme : l'Afrique, les femmes, l'Europe. Bref, le politique.

Placée sous les auspices de la langue arabe, la 79e édition du Festival promet d'étonnants mélanges. Des "Mille et Une Nuits" revues par la chorégraphe Marlene Monteiro Freitas à la nouvelle création du Palestinien Bashar Murkus, en passant par le "Procès Pelicot", de Milo Rau, et un "Soulier de satin" d'anthologie. Tout pour faire vibrer les spectateurs. Sommaire. Les nuits folles. Un procès pour l'exemple. Les prouesses de Prouhèze. Dans le In et dans le Off. Seuls en Palestine. Master class.

Après une édition 2024 marquée par les secousses politiques, le 79e Festival interroge un monde chaotique et veut rassembler plutôt que diviser. Sommaire. Re-créer des ponts. Tendance : dialogues avec le réel. Programme : les immanquables.

La 79ème édition du Festival d'Avignon patit de l'absence de lignes artistiques fortes et de prises de risque. A de rares exceptions pres, théâtre et danse peinent a se montrer a la hauteur des grandes inquiétudes et des violences actuelles.

Placée sous le signe de la langue arabe, du vivre ensemble et de la fête, la grand-messe du théâtre et de la danse chérit plus que jamais le trésor de la diversité et du mélange des différences.