Le président de la République, Emmanuel Macron, veut rebâtir une "élite de décideurs". L'Ena, dans sa forme actuelle, vit ses derniers jours. Faut-il la réformer sur le modèle de l'Ecole de guerre ? Son directeur, le contre-amiral Loïc Finaz, s'explique.

Ancienne directrice de Normale sup et auteure de "L'oligarchie de l'excellence", la philosophe Monique Canto-Sperber analyse le système de formation des élites françaises.

Pour l'énarque de la promotion 1969, on sous-estime les méfaits potentiels d'une suppression de cette spécificité française. Il pose ici les jalons d'une réforme utile au bon usage des comptes publics.

Ils ne sont pas élus, pourtant ils sont omniprésents dans la prise de décision publique. Avec Emmanuel Macron au pouvoir, les technocrates vivent un âge d'or, au point d'éclipser des politiques de plus en plus marginalisés. Sommaire. Ceux qui gouvernent vraiment la France. Marc Guillaume, le technocrate le plus puissant de France. A l'intérieur de la "pensée Trésor". Marie-Françoise Bechtel : "L'origine du problème, ce n'est pas l'ENA, ce n'est pas Sciences-Po".

Le collège de Bruges, c'est un peu l'ENA de l'Union européenne. Pendant neuf mois, les étudiants y vivent quasiment coupés du monde, comme protégés de l'euroscepticisme en hausse sur le Vieux Continent.

L'école de commerce casablancaise, qui a décroché le label AACSB - gage de prestige et d'excellence académique -, veut devenir une référence au sein des pays émergents.

Elles sont lycéennes et portent un uniforme. Elles ont pour « maître » le chef de l'Etat et elles célèbrent le sacre de Napoléon. Bienvenue dans la classe de terminale de la maison d'éducation de la Légion d'honneur.

La célèbre université parisienne spécialisée dans le droit se veut le temple de l'excellence. Au prix d'une certaine rigidité.

En raison du climat racial de plus en plus tendu, les universités à majorité afro-américaine connaissent un regain de popularité. Reportage.

La société, lit-on souvent, serait divisée entre les 1% les plus riches et les 99% restants. Mais ce résumé-choc évacue les inégalités liées aux diplômes. Et dissimule le rôle joué par la bourgeoisie intellectuelle, qui, même lorsqu’elle sert les 1%, aime se représenter dans le camp des opprimés. Cette couche sociale issue de la «méritocratie» transmet ses privilèges à ses descendants, comme l’aristocratie d’autrefois.