Les ambitions expansionnistes de Xi Jinping consacrent la domination de la Chine d'Asie en Afrique. Avant l'Occident ? Sommaire. Les nouvelles routes de la soie. Terre, mer... La Chine étend son empire. Des Han à Marco Polo, ils ont inventé la mondialisation. Quand la Chine réveille le séparatisme pakistanais. Djibouti joue avec le feu. Trieste, le projet qui inquiète l'occident.

Quand, en janvier 2017, M. Xi Jinping prononce un hymne au libre-échange et vante les performances de la Chine, dirigeants politiques, sinologues et journalistes applaudissent, en l’opposant au protectionniste Donald Trump. Près de trois ans plus tard, les mêmes dénoncent sa politique au nom des "valeurs occidentales", comme au plus beau temps de la guerre froide. Curieuse volte-face...

Dès son ouverture à la mondialisation, au début des années 1980, la Chine s’est tournée vers l’Afrique, dont les marchés lui paraissaient plus accessibles. Dans la foulée, de nombreux commerçants africains ont émigré dans l’empire du Milieu, notamment à Canton. Avec les nouvelles routes de la soie lancées par M. Xi Jinping, leurs conditions d’installation et de résidence changent profondément.

Alors que l'Amérique de Donald Trump mise sur le protectionnisme, le président chinois Xi Jinping prône le libre-échange. Une politique suivie depuis les années 1980. A travers elle, Pékin s'est emparé de la mondialisation pour retrouver sa place dans le monde, sans s'y dissoudre grâce à l'Etat développeur. Ainsi, le pays est devenu en seulement quelques décennies une des plus grandes économies mondiales. Explications et détails. Pas de chiffres.

Les Assises du commerce ont permis de faire le point sur les besoins du secteur. Un an et demi plus tard, les représentants de la filière espèrent que le CNC, qui se réunira pour la première fois le 25 avril 2023, aidera à la concrétisation de mesures pour pérenniser et dynamiser le secteur. Quelques données chiffrées.

La mondialisation, la compétitivité, les délocalisations, la dépendance à la Chine... ça, c'était avant. Avant le Covid et les promesses d'indépendance stratégique formulées par le gouvernement. Et si on faisait le point, près de trois ans après le premier confinement ?

Faut-il avoir peur de la Chine ? C'est la grande question géopolitique que vont se poser les chancelleries européennes pendant les trente prochaines années. En 2049, les Chinois fêteront le centième anniversaire de la prise de pouvoir du Parti communiste. Son chef, qui est aussi le président à vie du pays, a déclaré qu'à cette date la Chine serait devenue la première puissance du monde.

Une fois convertie à l’économie de marché, la Chine devait ne constituer qu’un maillon dans les chaînes de production d’une économie mondiale pilotée par les Etats-Unis et leurs multinationales. Mais la rapidité de son développement inquiète désormais les dirigeants américains. Ils s’emploient donc à écraser une concurrence surgie plus vite que prévu et qui menace leur position de superpuissance hégémonique.

En exclusivité pour LSA, la ministre présente les actions mises en place par le gouvernement sur la base des propositions du Conseil national du commerce (CNC), et la feuille de route pour les prochains mois. Intelligence artificielle, décarbonation, fiscalité, animations... De nombreux sujets essentiels pour le commerce sont à l'ordre du jour. Pas de chiffres.

La stratégie Macron, dernier rempart face à l’emballement de comptes extérieurs dans le rouge.

Entrée dans une phase de libéralisation économique depuis le début des années 2000, la Chine s'en sert, vingt ans plus tard, pour s'affirmer comme une nouvelle place financière de premier rang. A contrario, les Etats-Unis, plus grand rival du pays asiatique, se referment peu à peu sur eux-mêmes. Ainsi, la Chine devient plus attractive : les investisseurs américains détiennent 1100 milliards de dollars d'actions et obligations chinoises en 2021, contre 368 milliards en 2016. Le pays s'ouvre de plus en plus, levant des barrières réglementaires auparavant imposées aux entreprises étrangères.