Elle a reçu un prix d'interprétation à Cannes et Tarantino l'a étranglée ; elle a interprété la plus belle femme du monde, Hélène de Troie, mais aussi Marie-Antoinette ou une mère kamikaze. Diane Kruger concilie depuis 20 ans cinéma d'auteur et blockbusters, voguant entre son Allemagne natale, la France et Hollywood. Dans "Visions" (en salles le 6 septembre), le nouveau thriller paranoïaque de Yann Gozlan, elle est une pilote de ligne piégée par ses hallucinations. Entretien depuis le Canada où elle tourne le nouveau film de David Cronenberg, "The Shrouds".

En 2017, elle irradiait dans "Ava", le premier long-métrage de Léa Mysius. À 19 ans, la voici catapultée sur le devant de la scène, présélectionnée pour le César du meilleur espoir féminin. Six ans plus tard, Noée Abita sait plus que jamais où elle habite.

Sa beauté singulière, son aura sulfureuse et ses choix de carrière audacieux font de Chloë Sevigny une actrice à part. Depuis ses débuts dans "Kids", de Larry Clark, jusqu’à "The Dead Don’t Die", de Jim Jarmusch, en ouverture du Festival de Cannes, l’Américaine poursuit une trajectoire atypique dans le cinéma indépendant. à 44 ans, celle qui a commencé dans un milieu pré-#metoo joue de son rapport à son corps, tournant dans des films jugés choquants, et posant volontiers pour des magazines de mode. Une indépendance qu’elle continue de revendiquer, à contre-courant d’Hollywood.

Elle a fait de sulfureux débuts dans les films de Catherine Breillat, mais c’est à Hollywood que l’actrice française s’est imposée. A 38 ans, Roxane Mesquida revendique plus que jamais une féminité décomplexée. Une liberté qu’elle exprime dans “Now Apocalypse”, série déjantée du cinéaste Gregg Araki.

Actrice connue pour ses rôles dans les films de son compatriote et ami Xavier Dolan, la Québécoise Monia Chokri s’aventure pour la première fois de l’autre côté de la caméra avec "La Femme de mon frère", en salle le 26 juin 2019, une semaine avant d’être à l’écran de "Pauvre George", de Claire Devers. Une autofiction fondée sur sa relation à son frère, présentée dans la catégorie "Un certain regard" au dernier Festival de Cannes.

A 23 ans, elle a imprimé dans "Les Yeux sans visage" une des images de terreur les plus puissantes du cinéma français. Sa carrière a connu des éclipses jusqu'à un come-back fracassant au seuil des années 2000. Alors qu'elle vient de disparaître à l'âge de 81 ans, retour sur la passionnante trajectoire d'une actrice fascinante.

Dans le choix de ses rôles et au sein de sa société de production, Charlize Theron prône un regard inclusif et éthique sur le monde, ce que confirme aujourd'hui "The Old Guard" sur Netflix. Rencontre avec une actrice-productrice qui, refusant les représentations unidimensionnelles, porte une parole rare et affûtée.

Ele est de ces rares actrices qui, même en interview, sans effet de maquillage ou d'éclairage, par leur seule présence physique, ouvrent un monde de possibles, nous transportent dans une réalité autre. Sa beauté énigmatique, son regard qui semble toujours fixer au-delà, sa posture étrangement aérienne - à la ville comme à l'écran - personnifient la traversée du miroir, la fantaisie la plus désarmante ou l'inquiétante étrangeté féminine.

A l’affiche de trois films, elle n’avait pas eu l’occasion de s’exprimer depuis l’explosion #MeToo. Elle a accepté d’évoquer avec nous, entre autres, les figures de la féminité qu’elle a pu décliner au fil de sa filmographie.

Révélée dans ''The Crown", l'actrice britannique a conquis Hollywood avec son premier film comme réalisatrice, "Promising Young Woman", en lice pour cinq Oscars. Rencontre.

Bientôt à l'affiche de "Désigné coupable", où elle est l'avocate d'un détenu de Guantanamo, l'actrice parle de sa carrière exceptionnellement longue, et des dangers qui ont plané sur la démocratie. Entretien.

Devant la caméra d'Yvan Attal, elle s'impose face à Daniel Auteuil. En musique, elle multiplie les projets tous azimuts. A 25 ans, celle qui fut la Marianne de "l'Obs" a tout d'une grande.