Zeina Daccache s'intéresse depuis plus de quinze ans à la situation carcérale au Liban. Grâce à des ateliers de théâtre avec les prisonniers qu'elle capte en documentaire, cette militante a provoqué quelques aménagements d'un code pénal archaïque. Le Festival d'El Gouna programmait son dernier film en date, "The Blue Inmates", qui traite de la condition des malades mentaux dans les prisons libanaises. Rencontre.

Imaginez un pays sans "vieux films" ni archives télévisées, où les rares cinémas encore ouverts ne diffusent que des blockbusters récents. Ce pays en manque d'images, c'est le Liban. Comment reconstruire son histoire quand on a la mémoire qui flanche ? Par l'archivage. C'est la mission de l'association Métropolis partie en croisade contre l'amnésie en bâtissant une cinémathèque virtuelle. Enquête au pays du Cèdre.

A 43 ans, cette architecte franco-libanaise vient de remporter le concours pour le musée d'art contemporain d'Al-Ula, en Arabie saoudite. L'occasion de revenir sur son travail qui explore la mémoire, l'espace et le paysage.

Arwad, Byblos, Beyrouth, Sidon, Tyr : sur la côte du Liban actuel et dans l’arrière-pays montagneux, des cités-royaumes autonomes ont, au cours du Ier millénaire av. n. è., développé des activités artisanales et commerciales florissantes. Bien que soumises à la domination des grands empires (assyrien, babylonien, perse), elles surent aussi s’implanter sur le pourtour de toute la Méditerranée, faisant valoir leur expertise maritime et leurs qualités d’intermédiaires entre les continents asiatique, africain et européen. Sommaire. Carte : les Phéniciens au centre de leur monde.

Le 22 mai 1985 le journaliste Jean-Paul Kauffmann est enlevé au Liban avec le sociologue Michel Seurat. Grégoire, son fils, mêle l’analyse d’archives à ses souvenirs de collégien pour faire la chronique du combat pour leur libération.

Explosion du port de Beyrouth, tremblements de terre, crise économique... Au Liban, les traumatismes s'enchaînent et ravivent le souvenir de la guerre. En quelques années, la santé mentale est devenue une urgence nationale à laquelle l'État, défaillant, est pourtant bien incapable de répondre. À mesure que le tabou se brise, les associations et les citoyen· nes s'organisent.

Après le drame qui a frappé Beyrouth et la démission du gouvernement, un changement de régime est plus que jamais nécessaire. Entretien avec Nadim Houry, directeur exécutif du think tank A rab Reform Initiativ. Présence d'un second article : "L'odyssée d'une bombe flottante".

Beyrouth était la capitale moyen-orientale de la dolce vita, le creuset d'un vibrant mouvement civique. Jusqu'à ce que la corruption de ses élites politiques plongent le pays dans la misère et le désespoir.