Parler des réfugiés sans faire de préconisation politique, d'analyse historique, ou géopolitique. Parler des réfugiés en explorant beaucoup plus radical, la condition humaine. Telle est la force d'Ai Weiwei. Nous donner à sentir l'extranéité à travers sa propre expérience d'exilé. Nous faire entendre que la question de l'exil est avant tout un problème d'être, pas un problème d'avoir, aussi démunis soient les réfugiés. Et le faire entendre simplement. Au passage, nous trouvons bien des réponses à l'engagement d'Ai Weiwei et aux motivations de sa créativité débordante…

Le résumé : La troisième édition du projet, « Trajets de poupées » (2018-2019), explore l’exil à travers la création symbolique de poupées voyageuses. Chaque participante imagine, conçoit et met en scène une poupée qui devient le double métaphorique d’un parcours migratoire : un corps miniature porteur d’une mémoire, d’une culture, d’un déplacement. Ces poupées, façonnées avec des matériaux choisis pour leur valeur personnelle ou culturelle, racontent les ruptures, les transmissions, les espoirs et les cicatrices de l’exil. L’atelier mêle ainsi narration intime, jeu et artisanat. Le travail aboutit à la réalisation d’un coffret collectif rassemblant cartes à jouer, images et récits, pensé comme un espace d’échange et de partage, que l’on peut explorer seul ou à plusieurs. À travers cette démarche poétique et participative, le projet tisse des liens entre mémoire individuelle et mémoire collective, donnant corps et visage à l’expérience féminine de la migration. ......................................................................................................................................................................................................... Les artistes : 10 femmes et plus sont à l'origine de ces aventures, à savoir : - Kalthoum, Ido, Jasmine, Sabrina, Kameta, Rokia, Mariam, Emilia, Mireille, Sarah, Rania, Linda, Fatiha, Nexhmije, Marie, Chantale, Adèle, Mélanie. ......................................................................................................................................................................................................... L'éditeur : Habitant·e·s des images est une ASBL bruxelloise fondée par Mélanie Peduzzi et Adèle Jacot, qui mêle création artistique, action sociale et réflexion politique. Elle conçoit des projets collectifs avec des publics souvent marginalisés — femmes, personnes migrantes, habitants de quartiers populaires — pour leur offrir un espace d’expression et de visibilité. Son travail s’appuie sur l’art comme outil de transformation sociale, de soin et d’émancipation, en cherchant à rendre les récits et les imaginaires plus inclusifs. Ancrée à Bruxelles, l’association collabore avec de nombreuses structures culturelles et sociales pour développer des œuvres participatives qui interrogent la place de chacun dans la cité. ......................................................................................................................................................................................................... Médiation en lien avec : Pôle Jeunes Forum d’actualités Pôle Civilisations et sociétés Pôle Droit, Gestion et Emploi Pôle Loisirs, Sports et Bien-être Pôle Littérature et Bandes dessinées Pôle Arts / Artothèque