Confrontant les pensées de Marx, Hegel et Freud sur la notion de travail qu'ils décrivent comme aliénant et inhumain, l'auteur, exégète et spécialiste de l'approche historique et critique de la Bible, contredit leur lecture. Après avoir décrypté la signification du travail dans le texte biblique, il montre comment l'homme atteint la libération en se réappropriant son travail. ©Electre 2023

Basé sur des études de psychologie et de sociologie du travail, ce livre soutient que nos démocraties ont mal, non à l'identité, mais au travail. Il inscrit les dernières mutations du travail dans une histoire des relations entre travail et vie. Non seulement notre force de travail et nos données biologiques sont utilisées comme sources de valeur, mais aussi notre existence même  : données numériques, aspirations au mieux-être, émotions, relations sociales, loisirs, soins que nous recevons (domaine des professions les plus précarisées).Le travail n'est pas une valeur incontestable, il ne doit pas, seul, conditionner le revenu, et sa définition, pas plus que celle de ses fonctions, n'est exempte de choix politiques. Le mal-être au travail, dû à l'urgence, au stress ou à la réorganisation constante, ne peut être atténué que par une rupture avec le nouveau management, une réflexion sur la démocratie au travail, et surtout, une reconquête du temps de bien travailler – qui a tant manqué aux soignants pendant la pandémie. Ce qui n'implique aucun allongement du temps de travail (en fin de semaine ou avant la retraite), mais une redéfinition de la place prise dans nos vies par le triptyque travail-production-consommation, en considération de nos besoins, des inégalités de richesses, et de la préservation du vivant.

Une bande dessinée qui présente avec humour la pensée de dix grands philosophes pour interroger la place du travail dans la société et ses relations avec le bonheur, de R. Descartes à K. Marx en passant par A. Smith. ©Electre 2024

Anthologie de textes philosophiques portant sur la définition du travail, son organisation, sa dimension sociale et morale ou encore son devenir. ©Electre 2018

A partir d'une réflexion sur l'apparition du divan dans la vie quotidienne occidentale au XVIIIe siècle, un meuble dont le nom évoquerait l'idée d'un plaisir divin, l'auteur remet en cause l'injonction à produire, à travailler et à être efficace, invitant ainsi à redécouvrir la lenteur, l'oisiveté ainsi que le caractère subversif de la détente. ©Electre 2024

Vocation ou aliénation, moyen de subsistance ou d'épanouissement, le travail tient une place complexe dans nos vies. Du cadre supérieur qui décide de tout plaquer aux livreurs exploités d'une grande corporation, des victimes du système à ceux qui se battent pour l'améliorer, Fabien Toulmé parcourt une nouvelle fois le globe à la recherche de témoignages éclairant le monde qui nous entoure.

Un examen d'un retour en arrière dans l'organisation du travail. L'auteur souligne une régression qui consiste à considérer le travail comme une exploitation où le gérant a tout et le salarié lui doit tout.

Toute personne s'exprime à partir d'un point de vue mais rien ne l'oblige à s'y limiter. La recherche de ce qui sous-tend nos points de vue convoque l'écoute, de nous-mêmes et des autres. Or cette part du langage est maltraitée dans nos vies quotidiennes et n'intéresse guère le monde savant. Si bien que l'écoute est cantonnée à l'éthique ou au soin, très en deçà de l'idée qu'elle est une condition du langage et fait partie de l'acte de penser. Cette idée n'est pas nouvelle mais nous peinons à lui faire une place dans le champ théorique. L'autrice s'engage dans cette voie.