Alors que l'industrie du disque est en train de chanter "Plus près de toi mon Dieu" sur le pont des premières classes du Titanic, Patrick Coutin revient au-devant de la scène avec une boîte à pizza remplie de trois galettes en vinyle aux visuels richement ornementés par la sainte-trilogie du graphisme que sont Tanino Liberatore, Hervé Di Rosa et Gilbert Shelton.

Pulp publie "More", son premier album depuis 2001. Une longue attente pour retrouver les mêmes frissons qu'à l'écoute de "Different Class", qui fête ses 30 ans cette année. Avant l'unique concert du groupe en France, à La Route du Rock le 15 août, rencontre avec son fondateur et dandy en chef, Jarvis Cocker, ainsi qu'avec le premier fan de la bande de Sheffield devenu son guitariste, Mark Webber.

Le journaliste enquêteur est connu pour ses livres et articles concernant la politique. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il est également fan de rock, ce qui doit être assez rare chez ses confrères. Rencontre avec un homme aux goûts éclectiques, obsédé par un groupe en particulier : The Clash.

David Thomas était ce performer immense, une sorte de sorcier de l'ère post-industrielle qui a passé sa vie à nous étaler sur la tronche tout ce que nous essayons désespérément de cacher.

Après deux tournées inachevées et des problèmes de santé, une presse mesquine préparait déjà les épitaphes pour Garbage, le groupe de Madison. Seulement voilà, Shirley Manson a encore des choses à dire et des hanches en titane flambant neuves.

Vingt-quatre ans après son dernier album, le plus singulier des groupes anglais des années 1990 remet le couvert avec "More", huitième album splendide qui, loin du simple post-scriptum nostalgique, les voit changer une nouvelle fois de peau.

Les progrès de la puissance de calcul et de l'IA permettent aujourd'hui de reproduire fidèlement le son des mythiques amplis à lampes qui ont fait le bonheur des guitaristes. De quoi changer la face de la musique ?