En 1578 mourait un petit gentilhomme du Cotentin, qui laissait derrière lui un trésor inestimable : le livre de raison qu'il avait tenu tout au long de son existence. De ce monument unique, treize ans, soit près de cinq mille jours, nous sont parvenus, qui font aujourd'hui revivre le minutieux déroulement de la vie des campagnes il y a plus de quatre siècles. On trouvera dans ce journal le rythme des travaux et des jours ; la terre, rétive ou gorgée d'eau ; la couleur du temps, si importante pour ce rural ; mais aussi la sociabilité villageoise, le vécu religieux, la maladie qui frappe Gouberville ou les siens, la mort, enfin : tout un peuple menu nous est restitué, un milieu et une manière de vivre. «Pour tout lecteur simplement soucieux de son plaisir, écrit Pierre Chaunu, ce livre aussi facile qu'il est riche, cette "sensibilité de l'histoire immobile" est la plus réussie des entreprises d'histoire totale.»

Portrait très documenté du prince florentin modèle de la Renaissance. Livre clair et bien composé, ce qui rend très supportable l'abondance des faits et des noms propres

Un remarquable panorama de cette ville dont l'organisation architecturale sert de prétexte à dire l'histoire et à expliquer l'organisation sociale, économique, militaire et religieuse telle qu'elle existe en 1536.

Présente les oeuvres du Tintoret en les mettant en relation avec leurs sources bibliques. Analyse les thèmes des représentations et leurs résonances historiques, ainsi que les méthodes de travail du peintre dans l'atelier de la Renaissance.

4ème de couv. : "Le propos de ce livre est de demander à la pensée ancienne de la prudentia une théorie complète de la décision. La particularité de cette pensée était de ne pas séparer décision et jugement, les deux se disant en latin judicium. Son enjeu était de devenir un excellent « juge ». On apprenait à prendre des décisions en jugeant après coup celle des autres. La prise de décision était un saint des saints où entrer par un lent processus, un cheminement, avec sa rationalité mais aussi sa part mystérieuse de liberté. Le tout initiera à cet autre mystère qu'est la lecture critique, la seule digne d'un juge et d'une krisis. "

A partir de documents et de témoignages d'époque, cette étude offre un tour d'horizon de la situation de la musique religieuse catholique antérieure à la Contre-Réforme, propose un aperçu des principales idées de la Réforme concernant le rôle de la musique, et retrace enfin les idées reprises par le Concile.

En reconstituant le règne d'Elisabeth et en décrivant la société politique anglaise du XVIe siècle, l'auteur montre comment la reine, pénétrée du caractère symbolique et religieux du pouvoir, a développé une relation étroite avec son pays et a consciemment engendré son propre mythe auquel ont participé hommes de lettres, artistes, théologiens, hommes de guerre et courtisans de cette époque.