Les deux doubles iconiques sortis en 1973 et présents dans tous les foyers occidentaux jusqu'à la fin des années vinyle ont durablement défini l'image des Beatles et leur impact transgénérationnel. Alors qu'ils viennent de ressortir en versions triple, voici l'histoire des deux compiles les plus célèbres et culturellement massives de l'histoire de la pop musique.

Contemporain de Bellocchio qui émerge aussi dans les riches années 1960, Richard Lester, auquel la Cinémathèque française consacre une rétrospective, remporta même une Palme d'or au mitan de la décennie avec "Le Knack... et comment l'avoir".

Dans "Yesterday", le scénariste Richard Curtis et le réalisateur Danny Boyle imaginent un monde sans John, Paul, George et Ringo. Rencontre.

C'est la chanson la plus célèbre de John Lennon, symbole de l'idéalisme d'une génération. Sa force réside dans une faculté centrale de notre cerveau: la capacité de simulation mentale.

"Abbey Road", dernier album enregistré par les quatre fabuleux, est réédité dans un inévitable coffret anniversaire. Son histoire ? Triste et belle comme le crépuscule d'une histoire d'amour

1970, il y a un demi-siècle. Pleins de barbes et de rancœurs, les Beatles se séparent, comme pour officialiser la fin des années 1960. Une fin qui marque aussi quatre débuts: ceux de carrières solos cinq étoiles, elles aussi entrées dans l'histoire pop. Avec pas moins de neuf 33-tours à eux quatre sortis en dix mois, 1970 est moins un chant du cygne qu'un ultime feu d'artifice, peut-être bien le plus grand millésime Beatles jamais vu.

Plusieurs nouvelles versions de "Let It Be" remixé (dont une Super Deluxe) et "The Beatles : Get Back", une mini-série signée Peter Jackson diffusée sur Disney+ fin novembre 2021 (c'est également le titre d'un livre de photographies du tournage), Apple a mis les petits plats dans les grands afin de célébrer le demi-siècle de l'album final de la discographie des Beatles.

L'évènement "Get Back" rappelle la place-clé du cinéma dans la vie et l'oeuvre des Beatles, ensemble puis séparément, entre documentaires pionniers, dessins animés barrés, projets de western, rôles préhistoriques et mission suicides pour sauver les Monty Python. Si leur oeuvre au cinéma est moins glorieuse qu'en pop music, elle est aussi beaucoup plus rarement racontée. Jusqu'ici. Sommaire. Partout où les Beatles sont passés, les caméras se sont allumées. "Les Beatles réels de 1969", interview Michael Lindsay-Hoog. The Beatles, "Let It Be".

Ayant bouclé la boucle en 2021 avec le coffret “Let It Be”, Apple Corps a décidé de continuer le chemin, mais à l'envers. Puisque “Sgt. Peppers Lonely Hearts Club Band” a déjà fait l'objet d’une réédition de luxe, c'est au tour de “Revolver” de subir un lifting et d’être proposé, remixé et avec moult bonus, sur le même modèle.