A des titres divers, des hommes et des femmes de lettres se rendirent en Allemagne entre 1933 et 1945, tels Samuel Beckett, Albert Camus, Georges Simenon, Denis de Rougemont, Virginia Woolf, Karen Blixen, Jean Genet, etc. Cette anthologie présente leurs témoignages de la vie des Allemands et des étrangers sous le nazisme.

En septembre 1945, la comtesse Ingeborg Kalnoky doit accueillir dans sa villa les témoins à charge ou à décharge des treize procès de Nuremberg. Complices et victimes du nazisme doivent cohabiter dans cette maison que les Américains ont rendu aussi discrète que possible. L'auteure révèle un aspect méconnu de ces procès et restitue une atmosphère de huis clos.

Les mémoires de l'espion H. Gaafar (alias John Eppler). Recruté en 1937 par l'Abwehr, il devient l'agent de Berlin pour le Moyen-Orient. De la Turquie à l'Iran, de l'Afghanistan à l'Egypte, l'auteur raconte ses nombreuses missions. La dernière d'entre elles, en 1942, consiste à espionner sous le nom de code Condor l'armée britannique au Caire pour le compte de Rommel.

Recueil rassemblant des textes des plus grands auteurs romantiques allemands : Hölderlin, Tieck, Novalis, les frères Schlegel, Arnim, Chamisso, Hoffmann, etc, ainsi que d'autres moins connus : Wackenroder, Contessa, Bettina von Arnim, Caroline von Günderode, et quelques romantiques tardifs : Eichendorff, Büchner, Grabbe, Mörike, etc.

S'appuyant sur les archives des fonds français de l'Occupation, cette étude des deux années qui ont précédé la débâcle de mai-juin 1940 montre que la collaboration du gouvernement français n'est pas le résultat de la seule contrainte allemande mais qu'elle a précédé la défaite, dans divers domaines : politique, économie, banque.

Principalement constitué par le journal de déportation d'Adélaïde Hautval (1906-1988), qui, médecin au bloc 10 à Auschwitz en 1943, refusa de collaborer aux recherches médicales des nazis, cet ouvrage est complété d'une étude sur les pratiques d'expérimentation humaines dans les camps de concentration.

Serge Botet, agrégé d'allemand, est professeur à l'Université de Clermont-Ferrand II. Ses recherches portent en particulier sur l'étude de la langue, de l'écriture et du discours des philosophes. Depuis un certain temps, ses travaux l'ont également amené à s'intéresser à la théorie littéraire (métaphore), à l'histoire de la littérature ainsi qu'aux rapports existant entre littérature et philosophie envisagés dans une perspective historique (le présent-ouvrage en est un exemple).

Une synthèse de la place de la musique dans l'Allemagne romantique.

Recueil d'articles écrits dans les années 1970 et 1980 dans lesquels l'auteur, historien, analyse les origines du fascisme et notamment du nazisme. Il explique de quelle manière dès 1919 des dirigeants allemands ont misé sur le parti bavarois de Hitler afin d'en finir avec la République de Weimar.