H. Cordier (1849-1925) s'intéressa l'un des premiers à l'oeuvre de Stendhal et collectionna de nombreux documents relatifs à la vie et aux amis de l'auteur de la Chartreuse de Parme. Il écrit ici les impressions diverses que lui a causées la lecture des oeuvres de l'auteur, dans une étude faite sans souci des préjugés du monde et de la critique. ©Electre 2019

Des extraits des Carnets et des journaux intimes de V. Hugo dans lesquels il évoque son rapport à la nuit, ses phénomènes célestes ou atmosphériques, et recense des événements paranormaux. Avec des reproductions d'oeuvres graphiques du poète. ©Electre 2018

hateaubriand a toujours su exploiter ses attachements féminins, ce que confirment les correspondances inédites de ce volume adjacent à la Correspondance générale. Avec Delphine de Custine, amie de Mme de Staël, Chateaubriand vit une liaison orageuse et passionnelle ; les lettres de l'amante exaltent le désir et la sensualité. Avec Claire de Duras, une amitié aristocratique se noue. Femme du monde, en tant qu'épouse du duc de Duras, premier gentilhomme de Louis XVIII, elle est aussi femme de lettres, auteur de trois romans-nouvelles (Ourika, Édouard, Olivier). Mme de Duras tient un salon sous la Restauration et ne cessera jamais de soutenir les ambitions littéraires et politiques de Chateaubriand, pour qui elle est une soeur à l'inceste sublimé.

L'écrivain analyse la vie de Charles Baudelaire lors de son séjour en Belgique. Il décortique les critiques peu élogieuses du poète à propos de ce pays et tente de comprendre pourquoi il y est resté deux années entières, alors qu'il y a enchaîné les échecs et s'y ennuyait. ©Electre 2017

Où l'on apprend que l'opéra est aussi nécessaire que l'arrosage après la chaleur, qu'il existe au moins quarante-deux manières de cuire les oeufs, et que l'apprentissage de la cuisine comme le goût de l'opéra sont des ressorts trop méconnus de la véritable éducation. Un essai de Charles Fourier (1772-1837), ce socialiste utopique qui fit du désir l'instrument d'une redéfinition du politique.

icencié en philosophie et lettres de l'Université Libre de Bruxelles, Guy Peeters consacre ses recherches à la vie et à l'oeuvre de quelques écrivains du XIXe siècle : hommes de lettres engagés, comme Victor Hugo, Lamennais, Béranger ou Lamartine. C'est la fin du parcours politique de ce dernier (de 1848 à 1851), que l'auteur - encouragé dans cette voie par Henri Guillemin, qui l'honora de son amitié - étudie depuis plusieurs années. Les Cahiers d'études sur les Correspondances du XIXe siècle et les Actes du Colloque international Lamartine de Mâcon, publiés par le Centre de recherches révolutionnaires et romantiques de l'Université Blaise Pascal (Clermont II) et Nineteenth-Century French Studies (New York), entre autres, ont accueilli quelques-uns de ses travaux.

Un beau livre de référence, abondamment illustré : biographie détaillée du Maître de l'Effroi et de ses adversaires (Fandor, Juve, etc.) comme s'ils avaient existés, survol des faits divers policiers de son époque, études sur les autres création de Marcel Allain, sur les particularités de l'univers de Fantômas, sur ses précurseurs et sur ses rivaux (les autres génies criminels du roman populaire), ainsi qu'un essai sur cet autre «grand maléfique», créé à la radio : Furax. Avec en plus un guide du Paris des crimes et des mystères, pour faire du tourisme polar, et quatre nouvelles policières en hommage à l'oeuvre de Souvestre et Allain, mettant en scène Fantômas dans de nouveaux méfaits - signées par Patrick Marcel, Laurent Queyssi, Johan Heliot et Robert Sheckley.

Le rapport du roman vernien à la science est examiné dans un premier temps et les inventions techniques qu'il décrit analysées dans leur rapport conflictuel avec le réalisme. Il s'agit également, dans un second temps, d'envisager la part d'invention de l'oeuvre par rapport aux divers romanesques auxquels il puise (roman d'aventures, récit de voyage, roman d'apprentissage ou sentimental).

Auteur d'une quarantaine d'essais et romans (prix Interallié 2002 pour Les Vieillards de Brighton), de portraits historiques (La Fayette, François Ier, Henri IV), Gonzague Saint Bris est le biographe des Romantiques (Vigny, Dumas, George Sand, Marie d'Agoult, La Malibran, Musset). Descendant des Mame, éditeurs et imprimeurs de Balzac, président de la société Honoré de Balzac de Touraine, auteur du Bel Appétit de Monsieur de Balzac et de Je vous aime, inconnue, Balzac et Éva Hanska, initiateur de La Grande Marche du Bicentenaire de Tours à Saché, Gonzague Saint Bris a consacré trente ans à la figure la plus fascinante des lettres françaises.

A l'approche du bicentenaire de la naissance de l'écrivain, ce recueil de textes célèbre les saveurs gourmandes. Impressions gastronomiques ressenties au cours de voyages en Espagne, en Turquie, en Russie, en Italie ou en Angleterre, recettes de certains plats découverts en diverses occasions, ces textes témoignent aussi bien de ses faims que de ses hallucinations culinaires.

Cette biographie retrace la vie du poète, romancier, essayiste et artiste, partisan du progrès de la vie sociale, de la liberté de la presse et de l'abolition de la peine de mort. Elle est composée de trois parties : avant, pendant et après l'exil.