L'autocrate entend utiliser le scrutin pour attiser encore le patriotisme et unir le peuple autour de lui, contre l'Occident. Entretien avec la politologue Marie Mendras "Poutine a le désir irrépressible d'une guerre sans limite".

La réélection de M. Vladimir Poutine le 18 mars semble assurée. Son dernier mandat a été marqué par des rapports de plus en plus tendus avec les pays occidentaux, mais aussi par un virage conservateur. Depuis six ans, le chef de l’État s’affiche avec les dignitaires orthodoxes. Il instrumentalise ainsi leur influence pour revigorer le patriotisme et rayonner à l’étranger.

Emprisonné dix ans par Poutine, l'ancien patron de Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, livre ses vérités au "Point" depuis son exil londonien.

Pour la Première ministre d'Estonie, les démocraties sont plus résistantes que ne l'imagine le maître du Kremlin.

Rencontre avec Elena Kostioutchenko, journaliste russe phare de "Novaïa Gazeta", qui publie "Russie, mon pays bien aimé". Pour ses reportages sur la société russe ou la guerre en Ukraine, elle vit aujourd'hui en exil, et menacée. Mais toujours vaillante.

Le dirigeant russe a-t-il vraiment intérêt à voir le candidat républicain remporter la prochaine présidentielle américaine ? Comme souvent, prédire l'attitude de Donald Trump à son égard, en cas de retour au pouvoir, est une opération hasardeuse.

La Cour pénale internationale a émis, le 17 mars, un mandat d'arrêt contre le président russe. Il était temps, commente ce journal bavarois.

Depuis février 2022, l’armée ukrainienne résiste à l’invasion russe. Elle est désormais en mesure de prendre l’initiative, affirme l’historien et spécialiste en stratégie américain Edward Luttwak. Encore faudra-t-il que la contre-offensive annoncée n’échoue pas faute de supériorité aérienne. Sommaire. De la guerre d'usure à la guerre de mouvement. Une contre-offensive dans le brouillard. Poutine sait depuis longtemps qu'il a perdu.

Candidat à sa propre succession et sans réel adversaire, Vladimir Poutine devrait être largement réélu à la présidence russe le 17 mars. Au pouvoir depuis plus de vingt ans, il a violemment écarté toute opposition et se pose aujourd’hui en rempart contre l’Occident. Héraut des valeurs familiales, le maître du Kremlin ne mène pas seulement une guerre en Ukraine, mais bien une guerre de civilisation. Jusqu’à quel point les Russes sont-ils prêts à le suivre ?