Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre, reconnaît qu'il parlemente avec Abdullah Ocalan, le chef historique du PKK emprisonné depuis 1999. Ce dernier appelle ses combattants à cesser le feu. Espoir de paix ou jeu de dupes ?

Confronté à un vaste mouvement de contestation populaire, le Premier ministre a choisi l'affrontement plutôt que le dialogue. Une tactique qui, à terme, pourrait lui coûter cher.

Ministre de la Culture jusqu'au mois de janvier, le député AKP analyse le séisme qui ébranle le régime islamo-conservateur. Et ne ménage pas ses critiques au chef du gouvernement.

L'établissement privé, inspiré de la pensée du prédicateur turc Fethullah Gulen, à Lingolsheim, près de Strasbourg, n'a plus de nom. Dès que l'académie l'aura validé l'ensemble primaire-collège sera rebaptisé Harmonie. Un pied de nez à la mobilisation en faveur de sa fermeture déclenchée à la suite de la tentative de coup d'Etat du 15 juillet 2016 en Turquie.

Bien connu des analystes et des chercheurs sur la Turquie, le mouvement socio-religieux turc de Fethullah Gülen, jusqu'ici très discret, est apparu au grand jour récemment. En effet, depuis décembre 2013, les médias se font l'écho de la guerre fratricide qui l'oppose à son allié d'hier, le gouvernement néo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan.

L'évocation du martyre d'Alep par le tueur du diplomate russe, lundi soir à Ankara, ramène au jeu trouble de Recep Tayyip Erodgan en Syrie depuis d'été.

Fort de son succès électoral, le président Erdogan va se montrer plus autoritaire, poursuivant ses attaques contre les libertés, au péril de la démocratie turque.

La destruction d'un avion russe survolant la Turquie a fait couler beaucoup d'encre. Poutine va certes accentuer son aide aux forces kurdes, mais un affrontement militaire avec Ankara est exclu.

Malheur à ces intellectuels qui évoquent les attentats islamistes en Turquie ou qui parlent des victimes kurdes. Ils sont devenus la cible du régime.

Le journal d'opposition "Zaman", plus gros tirage de Turquie, a été mis sous tutelle le 4 mars 2016, suscitant une vague de protestations. Au lieu de toujours se plaindre, les Turcs ne devraient-ils pas plutôt se féliciter de la poigne du tout-puissant président Erdogan ? Un texte tout en ironie et au second degré.

Le dernier article paru dans le journal d'opposition "Zaman" avant que l'Etat turc ne prenne le contrôle du média. L'auteur voit dans cet acte la fin de la démocratie dans son pays.

La tragédie des réfugiés transforme l'Union européenne en otage consentante de Recep Erdogan, le président islamiste qui a cyniquement alimenté les flammes du brasier syrien et pulvérisé la liberté d'expression.