Moins de trois cents jours avant la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé publient chacun un livre, histoire de restaurer leur image. Tous deux ont misé sur l'intime pour assurer la promotion. Analyse.

Juppé - et l'Elysée - l'ont imposé. Sarkozy préside son comité de soutien. Une double tutelle des frères ennemis qui contraint le porte-parole du gouvernement au grand écran.

Fronde. Sur fond de guerre Copé-Fillon, l'ex-garde des Sceaux veut être députée de Paris.

Autant que les comptes de la nation, c'est sa communication personnelle que le ministre du Budget doit stabiliser.

Le retour en scène de Jean-François Copé n'est pas une bonne nouvelle pour l'ex-président de la République. Trop ressemblants pour se supporter, les deux champions de la droite décomplexée ont des comptes à régler. En toile de fond, la primaire et l'affaire Bygmalion.

Le patron des députés UMP est-il fou ? Ceux qui l'aiment encore - il en reste ! - prétendent que sa seule déraison est de vouloir partout être le premier.

Le Premier ministre et le gouvernement ? Ils ne comptent plus. Face à l'hyper-président Sarkozy, le patron du groupe UMP à l'Assemblée ne voit qu'un seul contre-pouvoir : lui !

Le patron des députés UMP a fini par comprendre qu'il y a des avantages à ne pas être dans les petits papiers du président. Portrait d'une ambition.

Comment le maire de Meaux a réussi à prendre l'UMP tout en installant son plus fidèle lieutenant à la tête du groupe parlementaire.

En cas de réélection de Sarkozy, le patron de l'UMP se verrait aussi volontiers Premier ministre. Explication.

Il clive, harcèle, aboie. C'est dans le rôle et c'est aussi son tempérament. Secrétaire général de l'UMP, il vise la présidentielle en... 2017.