Notre photographe Emily Garthwaite a traversé un Kurdistan irakien qui se rêve en destination touristique après des décennies de conflits armés.

En Irak, le réchauffement climatique menace le mode de vie traditionnel des habitants des marais de Mésopotamie, un lieu unique qu'ils occupent depuis des millénaires.

Je m'appelle Salih, j'ai 16 ans et j'habite en Irak, dans la province de Ninive, à côté de Mossoul. Nous vivons dans cette maison depuis 3 ans. Jusqu'en 2017, mon village était occupé par Daech, une organisation terroriste islamiste aussi appelée Etat islamique. C'était la guerre depuis 2014 ici.

Situé dans la ville de Sulaymaniyah, au Kurdistan irakien. le Cinema Salim est l'un des derniers cinémas indépendants du pays, où le secteur reste exsangue après de nombreuses années de guerre. C'est aussi devenu le discret bastion de la jeunesse et de l'intelligentsia locale, qui tentent de défendre les droits politiques et culturels du peuple kurde.

Ils vénèrent Jean le Baptiste et sont des orfèvres accomplis, le travail de l’or ayant pour eux une dimension spirituelle. La journaliste suédoise Nora Adin Fares est issue de la minorité mandéenne d’Irak. Sa famille, qui a dû comme tant d’autres fuir les persécutions, vit aujourd’hui en Suède. Mais en exil, la transmission des traditions se révèle difficile.

De sa source, en Turquie, à son embouchure, en Irak, nos reporters ont suivi le grand fleuve qui a vu naître, entre autres, l'agriculture et l'écriture. Une artère vitale de 1950 kilomètres, prise aujourd'hui dans les tourments du monde.

Cette zone humide baignée par le Tigre et l'Euphrate abritait, dit-on, les jardins d'Eden. Elle a survécu aux guerres et à la furie de Sadam Hussein. Mais ses derniers habitants peinent désormais à faire face au réchauffement climatique.

Libérée en 2017 du joug des djihadistes qui asservissaient sa population, la ville irakienne de Mossoul se reconstruit et soigne ses blessures...