« Il faut qu'une symphonie soit comme le monde, elle doit tout inclure », dit un jour Gustav Mahler à Sibelius. Entre insondable désespoir et humour féroce, son oeuvre nous parle d'amour, de mort, d'angoisse existentielle ou de perspective de rédemption. Si, après sa mort, l'oeuvre de Mahler traversa un long purgatoire, elle n'en eut pas moins une influence profonde sur la création musicale durant le XXe siècle, et aujourd'hui encore. Sommaire. La tragédie humaine. Malher... et après.

Compositeur atypique, marginal en son temps et célèbre dans le nôtre, Erik Satie s'est éteint il y a cent ans, au terme d'une vie faite de coups d'éclat, de traits d'humour, de crises mystiques, de pauvreté et d'anticonformisme. Ses proches et ses biographes ont volontiers accolé le mot "mystère" au nom de ce musicien doté d'une personnalité pour le moins complexe dont l'oeuvre demeure si délicate à cerner.

Venise, automne 1638. L'imprimeur Alessandro Vincenti publie les "Madrigali guerrieri et amorosi" de Claudio Monteverdi. Agé de soixante et onze ans, ce dernier détient depuis vingt-cinq années à la basilique San Marco la prestigieuse charge de "Maestro di cappella della Serenissima Repubblica" et ses oeuvres, tant profanes que sacrées, sont diffusées dans l'Europe entière.

Peut-on imaginer plus humble et discrète "star" de la chanson ? Elégant champion d'une écriture folk rock de fabrication française, Hubert -Félix Thiéfaine promène sa musique rimbaldienne et déjantée depuis 1978 ! Avec le temps, a-t-il appris à faire la paix avec les mots, qui sont pour lui "des trous sanglants dans le silence" ? Pas certain...

1977, le tube "Ça plane pour moi" cartonne. Depuis 1981, son compositeur, Lou Deprijck, soutient qu'il en est l'interprète. Tentant ainsi d'évincer le chanteur Plastic Bertrand de l'aventure, il a bien réussi à lui pourrir la vie.