Première sélection en compétition pour le réalisateur du "Septième ciel" qui adapte Mishima et offre à Isabelle Huppert un retour sur la Croisette.

Présenté à Venise, "Le Septième ciel" de Benoît Jacquot a fait sensation, ne serait-ce que parce qu'il révélait un couple d'acteurs d'une belle intensité. Un mois avant sa sortie, le 17 décembre, nous les avons écoutés, ensemble.

Isabelle Adjani et Stanislas Merhr sont les amants terribles - et terriblement romantiques - d'"Adolphe", que Benoît Jacquot a adapté du roman de Benjamin Constant.

Avec "Sade", et à 50 ans, Daniel Auteuil confirme qu'il peut tout jouer. On l'avait quitté en prof de français et en gigolo dans "Mauvaise Passe", de Michel Blanc, on le découvre en Divin Marquis avant de le retrouver bientôt dans la nouvelle comédie de Francis Veber.

Le cinéaste adapte Villa Amalia, dans lequel Isabelle Huppert incarne une pianiste fuyant sa vie en Italie.

Parce qu'il a raté son train, une nuit dans une ville de province endormie, un fonctionnaire du trésor public en mission rencontre une femme qui disparaît comme elle était venue. Avec le temps, comme pour oublier, il se résout à en épouser une autre et embarque pour un bonheur tranquille, lorsqu'il découvre que sa belle-soeur n'est autre que la mystérieuse inconnue, fort heureusement partie vivre au bout du monde. Jusqu'au jour où elle revient...

Quel meilleur moment que ce mois de mai pour célébrer le travail, auquel son premier jour est attaché ? Car si "Journal d'une femme de chambre" est un classique de la littérature, adapté au cinéma à plus d'une reprise, c'est aussi le portrait naturaliste d'une jeune femme de son temps pour qui le travail n'est pas une sinécure. Même si c'est par lui qu'elle se définit. Notre héroïne est femme de chambre: frotter les sols, obéir au doigt et à l'oeil, supporter les devoirs de sa charge constituent le BA. BA de sa condition.

Le nouveau film du cinéaste de ″Villa Amalia″ raconte un étrange fait divers survenu en 1865. Celui, dit-il, dont il rêvait depuis toujours.

Dans ″Les adieux à la reine″, de Benoît Jacquot, elles jouent Marie-Antoinette et sa liseuse fascinée. Deux magnifiques compositions, sans doute leurs plus impressionnantes à ce jour, qui nous ont donné envie de les faire dialoguer.

Rencontrer Benoît Poelvoorde comporte toujours une part d'improbable. Alors que nous voulions évoquer son rôle d'homme déchiré dans "3 coeurs" de Benoît Jacquot, le grand survolté du cinéma français nous balade d'un sujet à l'autre. Entretien "Bigger than life" avec un comédien qui ne l'est pas moins.