Dans "Villa Amalia", Pascal Quignard raconte l'errance d'une musicienne. Du Purcell, selon Gilles Anquetil.

Après "Les Ombres errantes", "Sur le jadis" et "Abîmes", voici deux nouveaux volumes de "Dernier royaume", la forme et le lieu choisis par Pascal Quignard depuis qu'en lui sont tombés tous les genres.

Pascal Quignard entraîne ses lecteurs dans un monde où la terreur copule avec la jouissance...

Pascal Quignard consacre une ample méditation aux « solitaires », du nom de ceux qui choisirent de se retirer à Port-Royal, sans s'y lier par des voeux.

La cité a toujours besoin d'un sage et, dans la république des lettres d'aujourd'hui, c'est sans nul doute Pascal Quignard qui occuperait ce fauteuil. Depuis plus de quarante ans, il anime en effet la vie littéraire française en dressant des ponts entre l'Antiquité et le monde contemporain, le classicisme et la modernité.

Poète de la digression, Pascal Quignard consacre un nouvel essai à cette activité périlleuse qu'est la pensée. Comme l'art, les rêves ou la philosophie, elle apprendrait non seulement à mourir mais aussi à vivre dans la joie et la mélancolie. Explications.

Pourquoi vouloir commenter à nouveau un écrivain déjà admirablement et souvent pensé, très conscient, quoi qu'il en dise, de sa place dans le champ littéraire contemporain, et dont l'oeuvre semble avoir pour vocation majeure un engagement de plus en plus profond, depuis sa source jusqu'à sa fin, dans le silence ?

Benoît Jacquot, né en 1947, est le réalisateur du film Villa Amalia, sorti en salle en avril 2009. Depuis son premier film, inspiré d'un roman de Dostoïevski (L'Assassin musicien, en 1975), il a porté de nombreuses oeuvres littéraires à l'écran. Il a plusieurs fois travaillé avec des auteurs vivants, notamment Louis-René des Forêts et Marguerite Duras. Je l'ai rencontré le 4 juin 2009, et l'ai interrogé sur le rapport du réalisateur à l'écrivain Quignard et à son oeuvre.