Installée une partie de l'année sur l'archipel norvégien du Svalbard, la scientifique savoyarde étudie l'évolution des glaciers partout dans le monde. Sans perdre espoir et en misant sur la pédagogie.

A lui seul, le continent antarctique stocke, dans l'épaisse calotte glaciaire qui le recouvre, 90 % d'eau douce disponible à la surface de la Terre. Haute latitude oblige, cette eau est surtout présente à l'état solide. Mais la glace, au pôle Sud comme au pôle Nord, est une victime de choix pour le réchauffement global de l'atmosphère. Non seulement celle des glaciers, mais aussi la glace de mer, qui constitue la fameuse banquise. En été, celle-se réduit comme peau de de chagrin, avec des effets immédiats sur le climat de la planète.

Incendies, chaleur intense, inondations... Cet été 2018, le climat semble détraqué. Ces événements météorologiques extrêmes, associés aux progrès de la science, contribuent à accélérer la prise de conscience : le changement climatique est déjà à l'oeuvre. Mais "si nous agissons collectivement et si nous nous engageons sur le terrain politique", comme appelle à le faire Simon Lewis, spécialiste du changement climatique, nous pouvons encore éviter le pire. Sommaire. Ne désepérons pas ! L'été de la prise de conscience. Canicules, sécheresses, inondations : à qui la faute ?

Les Burrinologues présentent les plus belles réussites en matière de destruction du vivant... Ce mois-ci, destination le Groenland et la problématique fonte des glaces. Découvre aussi l'impact du phénomène à l'échelle planétaire !