Contraction du grec meta, « après », et de universe, « univers », le terme anglais metaverse a été inventé en 1992 par l’auteur de science-fiction Neal Stephenson dans son roman Snow Crash (« Le Samouraï virtuel ») pour désigner un monde parallèle au monde réel.

Une blouse, une paire de gants et... un casque de réalité mixte. Dans certains hôpitaux français, des chirurgiens manient le scalpel avec des hologrammes et des objets virtuels. Nous sommes allés à leur rencontre.

Même s’il est trop tôt pour en estimer l’impact sur le monde des soins de demain, il faut - en tant que professionnel de la santé - dès à présent se familiariser avec le concept «métavers». Les éléments techniques clés sont déjà disponibles, et parfois utilisés aujourd’hui séparément, et d’ailleurs avec un certain succès, dans des domaines bien précis de la médecine.

C'est un mot qui vogue aux limites de la cognition humaine... Il a fait perdre le sommeil à des générations de philosophes, inspiré quantité d'ouvrages aux théologiens et, aujourd'hui, ce sont les physiciens qu'il vient faire vaciller. La réalité, sa véritable nature, échappe à l'entendement humain. C'est même la seule caractéristique qui soit certaine. Et voilà qu'une équipe de recherche entend percer son mystère grâce à une simple expérience de physique quantique ! Délire d'illuminés ? Bouleversement annoncé ? Bienvenue à la frontière du concevable. Sommaire.

L'expérience de réalité virtuelle, aussi bluffante soit-elle, reste incomplète : notre relation au monde ne se limite pas à la vue et à l'ouïe... Comment intégrer l'odorat ? Le toucher ? Des chercheurs s'y attellent, et pas seulement à des fins ludiques.

"Futur de l'internet", "réalité parallèle", "univers sans limite"... L'arrivée du métavers a été annoncée en grande pompe. Ce nouveau monde 100 % virtuel, qui autorise tous les fantasmes, est aujourd'hui sur toutes les lèvres. Mais une fois passées les annonces marketing des géants de la tech, les questions restent. Les technologies immersives sont-elles vraiment prêtes ? Qui aura la gouvernance du métavers ? Quels en seront les coûts "réels" ? Plongée au plus profond du virtuel. Sommaire. Nous avons déjà un pied dans le métavers. D'abord, y entrer : les progrès fulgurants des technologies.

De plus en plus d'entreprises ont recours aux casques de réalité virtuelle (VR) pour former leurs salariés. D'abord utilisé dans les secteurs de hautes technologies, ce nouvel outil d'apprentissage se démocratise. Idéale pour simuler des scénarios à risques, la VR nous familiarise en particulier avec nos émotions. Un premier test ?

A l'occasion de la sortie de son album "Welcome to the other side", le grand maître de l'électronique revient avec nous sur les coulisses de concert virtuel au coeur de Notre-Dame, qui a marqué le passage à l'an 2021 en plein couvre-feu.

Les oracles technicistes trouvent au cinéma un défaut originel que son progrès doit corriger : il échoue à "reproduire le monde". Ils sont les croyants aveugles du cinéma total, d'une idéologie bourgeoise critiquée à partir de 1970 dans les pages des "Cahiers" : ils se rêvent en docteurs Frankenstein, veulent recréer la vie et triompher de la mort. Le réalisme ontologique du cinéma sert d'argument pour mesurer le cinéma au réel qu'il doit recréer, reconstituer et, finalement, remplacer.

"La Bibliothèque, la nuit" une belle expo immersive à la BnF ou la bibliothèque comme un rêve éveillé...

Et si plutôt qu'un mode d'évasion, les mondes virtuels se révélaient des prisons dorées ? L'artiste visuel James Bridle, le chercheur à l'Inria Stéphane Grumbach et l'anthropologue de la consommation Fanny Parise nous mettent en garde.

S'affronter entre amis sur un champ de bataille martien : un rêve devenu réalité pour les employés spéciaux de "SVJ" !