Révélateur. La France continue de s'endetter. La réforme des retraites se vide en partie de son contenu. Les 35 heures sont toujours en place... Mais le président confirme vouloir« agir avec vigueur». Sommaire. S'est-il dégonflé ? Macron face aux "ingénieurs du chaos". Retraite, une réforme réformée... Ces "crapules" qui veulent la peau d'Edouard Philippe. Monsieur, relisez Tocqueville !

De 300 à 450 milliards d'euros d'impôts par an échappent aux Etats membres de l'Union européenne. En cause, l'optimisation fiscale des multinationales.

La pilule de la suppression de l'ISF a encore du mal à passer. Un an après sa disparition, on phosphore, à droite comme à gauche, sur l'imposition des plus aisés.

L'argument originel des gilets jaunes n'est pas nouveau. Depuis le Moyen Âge, le ras-le-bol de l'impôt soulève les foules.

"Qu'est-ce que vous faites du pognon ?" C'est avec cette question brute de décoffrage de Jacline Mouraud que débutait le mouvement des "gilets jaunes". Alors que le "grand débat national" s'achève, "Marianne" y répond, révélant que les impôts et prélèvements sociaux ont augmenté en vingt ans de 85 % et financent de moins en moins les fonctions régaliennes de l'Etat. Sommaire. Mais que font-ils du pognon ? Où filent nos impôts ? "Les classes moyennes sont prises en tenaille". A Chateaudun, l'Etat a déserté les lieux.

Dans cet entretien, le chef de file des Républicains au Sénat déploie tous les marqueurs qui sont autant de repères pour une droite “tenant compte d’un monde qui change”. La crise des gilets jaunes est analysée comme le “produit” du grand décrochage français. Bruno Retailleau en détaille les causes multiples et assure que “pour faire redémarrer la machine il faut très peu de choses”. Cela reste à prouver, mais il est de ceux qui pensent que les bonnes idées peuvent soulever des montagnes. Le sénateur LR ne les détecte pas chez Emmanuel Macron, et encore moins à l’issue du grand débat.

Le président de la République a annoncé fin avril 2019 une réduction des avantages fiscaux dont bénéficient les entreprises. Les dérogations coûtent cher aux finances de l'Etat et seraient souvent inefficaces.

Pour calmer la grogne sociale après la crise des gilets jaunes, l'exécutif a repoussé la baisse promise des "impôts à la production". De nombreux rapports dénoncent pourtant leur nocivité sur la compétitivité française.

Le montant des dons aux associations en France a reculé de 5 % en 2018, pour s'établir à 7,5 milliards d'euros. Ce chiffre devrait encore diminuer en 2019 suite à la disparition de l'ISF, qui réduit le nombre de contribuables éligibles aux réductions fiscales grâce aux dons, et aux politiques fiscales en cours, qui incitent les donneurs plus modestes à attendre de voir leurs effets avant de donner.

Ce coronavirus serait-il "plus efficace que les pavés dans les mains des prolétaires" ? se demande cet éditorialiste alors que le Kremlin est en train d’augmenter les taxes des plus aisés.

Depuis que cette fonctionnaire a pris les rênes de l’administration fiscale, les grandes entreprises doivent mettre la main au porte-monnaie.

Travailler plus longtemps, rogner les futures pensions... Contrairement aux dires du gouvernement, il n'y a pas que ces pistes pour sauver les recettes. "Marianne" en propose d'autres, plus justes et bienvenues pour combler les trous budgétaires, à l'heure où la fameuse conférence de financement pourrait bien tourner au fiasco.