Le vote du pacte de stabilité budgétaire et de sa ″règle d'or″ s'annonce comme la première épreuve du quinquennat de François Hollande, déjà en chute libre dans les sondages.

Une coalition s'organise pour attiser la colère du ″peuple de droite″ contre le mariage gay ou le droit de vote des étrangers. Sa cible : François Hollande, ce président pris sous le feu croisé de l'UMP, qui conteste sa légitimité, et d'une frange de la gauche, qui fustige ses reniements.

Bougera, bougera pas ? Officiellement, le projet de réforme voté à l'Assemblée nationale n'est plus susceptible d'être modifié. Mais, en coulisse, le président songe à une concession stratégique. Explications.

En cette période électorale, le géographe, auteur de « Fractures françaises » (François Bourin), dresse une photographie sociale de la France.

Affaibli par les municipales, le chef de l'Etat fait face à une réforme de taille : sabrer 50 milliards d'euros dans les dépenses publiques.

Le score historique du FN met à mal Hollande, le PS et l'UMP. Ils n'y sont pas pour rien.

Le chef de l'Etat paie au prix fort deux ans de perdus. Le PS est laminé, sapé dans ses fondements.

Il y a des corporatistes intouchables, les tueurs de réformes et même les nouveaux lepéno-cégétistes. Va-t-on les laisser couler la France ? Rude tâche pour Manuel Valls. Enquête.

A l'instar de la majorité des départements du Bassin parisien politiquement acquis aux modérés, l'Aisne présentait toutes les caractéristiques pour basculer dans l'insurrection anti-montagnarde de juin 1793. Pourtant elle a maintenu sa fidélité au nouveau pouvoir issu du coup de force des militants sectionnaires parisiens. Cette prise de position, pour surprenante qu'elle soit, ne saurait traduire une quelconque apathie de la vie politique dans ce département rural et encore moins l'absence d'initiatives en faveur de l'insurrection.

Humour et ironie prennent le pouvoir dans les nouveaux mouvements de contestation. Un bon moyen de séduire ceux que barbe le militantisme à la papa