Washington commence à comprendre que, pour contrer Al-Qaida, la démocratie est une meilleure arme que la stabilité du régime yéménite.

La police a pu déjouer un attentat visant un train, fomenté par deux individus vraisemblablement liés à Al-Qaida. C'est un imam de Toronto qui a alerté les forces de l'ordre.

Abubakar Shekau, le leader de Boko Haram, qui détient sept Français, a un modèle : Oussama ben Laden. Portrait.

Rien ne prédestinait Michael Adebolajo à tuer au nom d'Allah. Récit d'une dérive.

Le Tchad et la France pensaient l'avoir éliminé. Mais le « borgne » est toujours actif. Il se voit désormais en chef d'Al-Qaeda au Sahel.

Ils ont été assassinés parce qu'ils étaient Charlie, policier, juifs... Alors, contre la terreur barbare, tout un pays s'est dressé pour défendre ses valeurs. Fort de ce sursaut historique, il doit maintenant s'interroger sans trembler. Sur les failles de sa sécurité face aux djihadistes, les poisons toujours actifs de l'antisémitisme et du rejet de l'autre, les fragilités d'un islam qui n'a rien à voir avec l'islamisme... L'heure est venue de tirer les leçons de cette tragédie.

C'est en masse que les dirigeants ou représentants du Moyen-Orient se sont joints au défilé du 11 janvier, à Paris, contre le terrorisme islamiste. Pourtant, l'ambiguïté tient lieu de politique à nombre d'Etats dans la région, face à des djihadistes qui essaiment et prospèrent. Géopolitique d'un double jeu dont la galaxie de l'islam radical ne cesse de tirer profit.

A gauche comme à droite, les responsables politiques ont réagi avec la gravité et la dignité requises aux attentats islamistes du 7 janvier 2015. Du coup, leur image dans l'opinion s'améliore. Ce n'est certes pas un luxe !

Le Proche Orient et le monde face à l'État islamique. Analyses du chercheur Pierre-Jean Luizard et du chroniqueur Richard Michel.

Dans les quartiers nord d'Aulnay-sous-Bois, de nombreux jeunes ne sont pas Charlie. Tout en défendant les thèses complotistes, ils témoignent d'un quotidien fracturé par l'exclusion sociale.