Le projet d'alliance électorale entre l'ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar, Khalifa Sall, a fait pschitt. L'opposition part donc aux législatives en ordre dispersé. Pour le plus grand bonheur de la coalition présidentielle.

Ils ont pour certains quitté le mouvement des jeunes socialistes ou des jeunes avec Fillon pour rejoindre le parti "des jeunes" tout court. Les 11 et 18 juin 2017, soixante étudiants et jeunes actifs de 18 à 25 ans se présentent aux élections législatives dans onze régions de France sous la bannière Allons Enfants.

Quoi de plus efficace pour se faire un nom en politique que de se présenter face à une "pointure" ? A défaut de scalp, on met un pied dans la porte. En cas de victoire, on devient celui qui a fait tomber. Dimanche 11 juin 2017, Myriam El Khomri, Jean-Christophe Cambadélis ou Nicolas Dupont-Aignan, auront face à eux des candidats à la motivation décuplée par l'idée d'offrir un trophée prestigieux à leur parti. Et portés par la vague actuelle de "dégagisme".

La prime aux sortants, c'est terminé. Dans la France d'Emmanuel Macron, il n'est question question que de renouvellement. La fraîcheur est une vertu, l'expérience un handicap. Pour ces législatives, tous les partis se sont d'ailleurs évertués à présenter des candidats tout beaux tout neufs, comme ceux qu'Alexandre Guirkinger a suivi pour "M". Et si certains de ces débutants ont été recalés dès le premier tour, tous racontent une nouvelle façon d'envisager la politique.

Ils sont neuf à briguer le poste de directeur général de l'organisation onusienne. A quelques jours du scrutin, chacun multiplie les opérations séduction, notamment à l'égard de l'Afrique, et compte ses soutiens.

Elu à la tête de l'ANC, Cyril Ramaphosa doit prendre dès que possible la place du chef d'Etat, estime cet analyste sud-africain. Une nécessité pour que le parti au pouvoir gagne les élections en 2019.

En amont des élections locales, la branche du FPI qu'il dirige fait des appels du pied au parti d'Henri Konan Bédié.

A un an des élections, les députés Cédric Villani et Pierre-Yves Bournazel contournent les schémas habituels pour s'imposer comme candidats à l'Hôtel de Ville. Sommaire. Cédric Villani : une campagne calculée. Pierre-Yves Bournazel : "Joue-la comme Macron".

Son aventure publique commence par une garde à vue. Elle se poursuit avec une première place sur la liste LR aux européennes. Il intrigue Macron. Avant d'inquiéter Wauquiez ?

Lointain héritier de l'intellectuel engagé inventé par Jean-Paul Sartre, le fils du nouveau philosophe André Glucksmann se présente aux européennes à la tête d'une liste soutenue par le Parti socialiste. Une certaine manière de rentrer dans le rang.

Pour les petits candidats qui rêvent de grandeur, un échec nuirait gravement à la santé... politique, mais aussi financière.

Ancien baron du régime passé à l'opposition, l'ex-président de l'Assemblée nationale nourrit une grande ambition : conquérir le Palais du bord de mer en 2023.