Gros plans sur les femmes et l’enfer totalitaire pour cette 32e édition du Festival international du film d’histoire de Pessac.

Du retour de Julia Ducournau à la grande première de Scarlett Johansson, de Kristen (Stewart) à Kirill (Serebrennikov), de Gaza à l'Islande : en compétition, hors compétition ou dans les sections parallèles, voilà 15 films (+1) qui devraient marquer au fer rouge cette édition du festival.

En lice pour une troisième Palme d'or, les frères wallons passent, avec "Jeunes Mères", qui entremêle le destin de cinq adolescentes, leur cinéma du singulier au pluriel. L'occasion idéale pour évoquer cette révolution copernicienne et leur relation avec un festival qui a bouleversé leur vie.

Comme un aperçu de la saison de cinéma à venir, une partie de l'équipe cannoise des "Cahiers" prolonge sa couverture en ligne pendant le festival par un bilan collégial. Globalement décevante, cette 78e édition était parcourue de mouvements convergents : les urgences politiques entrent en collision avec la résurgence du spectaculaire, et la recherche d'états de conscience altérés rencontre des propositions formelles rarement convaincantes.

Le Festival de Cannes vu de l'intérieur : la réalisatrice de "La Petite Dernière" nous fait vivre les coulisses du palmarès, de l'attente fébrile avant la cérémonie jusqu'à la fête qui a suivi le prix d'interprétation de son actrice Nadia Melliti.

Et à la fin, c'est mk2 qui gagne : Cannes 2025 brassait large, passant des petits bouts de lorgnette sociétaux aux grands morceaux de bravoure virtuoses, pour au final aboutir au triomphe sans partage d'une seule et même boîte de cinoche. Mk2 aurait-elle mieux compris le cinéma, le Festival de Cannes et l'époque dans laquelle on vit ?

C'est dans un monde ravagé par les conflits armés, les atteintes à la liberté et les menaces de toutes sortes que s'est ouvert le 78e Festival de Cannes, avec une cérémonie qui a su faire la part belle à l'artistique sans renoncer au politique. Sommaire. Un palmarès exemplaire. Notes sur les films.