De plus en plus solitaire, le polémiste croit au pire et surveille sa ligne. Portrait d'un obsessionnel qui aimerait débattre avec Emmanuel Macron.

Eric Zemmour candidat à la présidentielle : voilà le scénario qu'imagine son ami Patrick Buisson, qui travaille avec lui au lancement d'une "plate-forme" politique sur les décombres de la droite. Mais, pour l'instant, les deux compères sont assez seuls.

Pris à partie dans la rue fin avril 2020, le polémiste est dans l'oeil des cités. Sur les réseaux sociaux ou dans les paroles de rap, les attaques sont musclées.

C'est le duo qui fait rêver la planète réac : la nièce de Marine Le Pen et le polémiste le plus connu de France s'affichent désormais ensemble. Leur objectif ? Remodeler la droite en décomposition.

Les idées d'extrême droite sont chaque jour plus présentes à la télévision, sur le Net ou dans la presse, jusqu'à prendre le dessus dans le débat public. L'aboutissement d'une stratégie pensée de longue date : d'abord conquérir les esprits pour pouvoir ensuite gagner dans les urnes. Sommaire. L'offensive réactionnaire. Les "grosses têtes" de l'actu. L'obsession présidentielle d'Eric Zemmour.

Le polémiste xénophobe publie un livre censé servir de tremplin à sa candidature à la présidentielle. Il lui reste un mois pour concrétiser son ambition. Mais a-t-il vraiment les moyens de sa politique ?

Qui sont les partisans du polémiste ? Cap sur les conférences organisées par l'auteur de "La France na pas dit son dernier mot'' et rencontres avec ceux qui ne croient plus qu'on peut "vivre tous ensemble".

Les idoles d'Eric Zemmour sont les théoriciens de l'extrême droite apparus à la fin du XIXe siècle : Barrès, Maurras, Bainville... En dépit des leçons de l'Histoire, le polémiste, bientôt candidat à l'élection présidentielle, ressuscite l'ultranationalisme, la xénophobie et même l'antisémitisme. Tout en proclamant l'infériorité des femmes. Décryptage d'une idéologie mortifère pour la démocratie.

Sans élus et sans rendez-vous médiatique, le chef de Reconquête ! raconte sa traversée du désert.

Les désaccords entre le patron de Reconquête ! et sa tête de liste tutoient la rupture. Leur union tiendra-t-elle jusqu'aux européennes ?

Alors que Reconquête n'a obtenu aucun siège à l'Assemblée, d'anciens élus du Rassemblement national regrettent leur ralliement.

Le président de Reconquête ! doit répondre aux quelque 400 questions de la commission des comptes de campagne lors de la dernière élection.