On pourra tout écrire, et avec de solides arguments, sur la médiocrité de cette campagne présidentielle et des têtes d’affiche censées l’animer. On pourra dire que l’Ukraine a bon dos pour mieux critiquer la faiblesse des programmes, ou la lassitude devant le « club des revenants » - Mélenchon-Le Pen-Macron -, et reprocher à ce dernier d’avoir joué le temps guerrier afin de retarder son entrée en lice. Ce qu’on ne pourra nier, éluder ou même minimiser, c’est ce poison lent d’une extrême droite identitaire dont les idées les plus radicales auront infusé comme jamais dans l’espace public.

Confondu par des fuites à répétition, le patron de Nessma TV se retrouve dans une position aussi fâcheuse qu'embarrassante. Mais il ne désarme pas.

A la tête de la puissante chaîne de télé internationale Russia Today et de ses multiples antennes, Margarita Simonian dispose d'une puissance de feu médiatique incomparable. Avec elle, les intérêts du Kremlin sont entre de bonnes mains.

Foutraque et critique, savant dosage de journalisme et d'humour, l'émission de France Inter "Si tu écoutes, j'annule tout" a été la seule éclaircie de la campagne présidentielle. Nous avons suivi son trio d'animateurs, Alex Vizorek, Charline Vanhoenacker et Guillaume Meurice, jusqu'à l'élection d'Emmanuel Macron.

François Hollande adore parler à la presse. Mais s'il a ainsi tenté d'influer sur la situation, ses propos l'ont souvent desservi. Comment expliquer les ressorts de cette addiction ?

De nombreux politiques intègrent les médias en cette rentrée 2017, dans des rôles de chroniqueurs-éditorialistes. Pas de quoi renforcer la confiance - qui fait franchement défaut - entre les Français et ces deux corporations. Nommé porte-parole d'Emmanuel Macron, Bruno Roger-Petit n'est que le dernier en date d'une longue liste de journalistes fascinés par la politique qui cèdent à l'attrait du pouvoir. Pour le grand malheur d'une profession en crise. Sommaire. Politiques-journalistes : la grande confusion. Ces plumes qui vont à la soupe.

Le média, qui sera lancé sur le net en janvier 2018, ambitionne de devenir la voix de la gauche antilibérale. Ses promoteurs, membres ou proches de La France insoumise, assurent qu'il sera indépendant de tout parti.

A force de sujets retentissants (affaire Bygmalion, pédophilie dans l'Eglise, conditions de travail chez Lidl), Elise Lucet a gagné la réputation d'être la plus pugnace des journalistes du pays. Celle qui a commencé aux sports à France Bleu avant de présenter les JT de France Télévisions n'a toujours eu qu'un désir et qu'une ambition : faire du journalisme d'investigation. Retour sur un parcours pas forcément rectiligne mais d'une cohérence absolue.