Les pénuries profondes de notre siècle naissant commencent à exploser à la figure de l’homme, et le feu d’artifice ne fait que commencer... Épuisement annoncé des ressources énergétiques, gaspillage honteux, consommation effrénée et course insensée à la croissance ne sont que le reflet du vide existentiel de sa vie d’aujourd’hui. Faut-il pour autant céder au découragement ? Marc Halévy nous invite à adopter une spiritualité intériorisée et à construire le "principe frugalité". Le concept de simplicité volontaire et de frugalité connaît un fort regain d’intérêt depuis le début de la crise économique.  Introduction - Une logique de pénuries - Pour une croissance qualitative - Principe de frugalité - Pour une société de l'accomplissement - Principe d'intériorité - Pour une respiritualisation de la vie - Conclusion : Le fil rouge - Aphorismes en guise d'épilogue Après avoir été chercheur auprès d'Ilya Prigogine (Prix Nobel 1977) pendant 10 ans, Marc Halévy continue d'étudier les sciences de la complexité et la physique des processus. Son application à l'évolution du monde humain lui permet d'aborder toutes les facettes socioéconomiques du passage de l'économie industrielle à l'économie de l'immatériel. Il travaille enfin sur la question du "sens", ce qui l’amène au domaine de la spiritualité et de la mystique, au-delà de la philosophie et la métaphysique ; il s'est spécialisé en Kabbale et Tao-chia.

Présentation de cinquante penseurs (Hannah Arendt, Albert Camus ou encore Simone Weil) dont les thèses servent de référence aux mouvements de décroissance et d'écologie politique. Dès le début du XIXe siècle, ces intellectuels ont mis en cause le culte de la croissance, l'aliénation par la machine et l'emprise du marché et appelé à fonder une société centrée sur l'humain. ©Electre 2017

Synthèse des travaux de P. Ariès publiés ces vingt dernières années. Elle permet d'en saisir l'articulation et de suivre l'évolution de sa pensée, répondant aux enjeux des luttes sociales et politiques. Le chercheur et militant y explique pourquoi la décroissance est indispensable et propose la gratuité des biens communs comme principe de base de la société.

Un livre vivant et sensible, nourri par les témoignages de pionniers de la bifurcation.Covid, Ukraine, réchauffement climatique, bouleversements  politiques… Ces dernières années  ont chamboulé nos convictions. On questionne  notre rapport au bonheur, à l'argent, au confort,  à la ville, à la nature, au sens de notre travail… Dans  ce monde mouvant, le désir de changer grandit, il y a  de la bifurcation dans l'air. Que faire pour retrouver  du sens dans nos actions, aussi infimes soient-elles ?La journaliste Laure Noualhat a parcouru la France  pour interroger celles et ceux, de 20 ans à 70 ans,  qui ont bifurqué ou prévoient de le faire. Avec ce  texte vivant et sensible, elle explore cette impulsion  du départ, propose diverses façons d'habiter  nos territoires et rappelle que tout est bon dans  la bifurcation, y compris se tromper…  À propos de l'autriceJournaliste à Libération durant quinze ans, Laure  Noualhat explore sans relâche les limites de ce monde fini.  Elle a coréalisé des documentaires (Après demain, avec  Cyril Dion en 2018,  PMA, le meilleur des mondes, avec  Jean Crépu, ou Sécurité nucléaire : le grand mensonge,  un docu-enquête avec Éric Guéret), et incarné le personnage  de Bridget Kyoto sur YouTube. Dans la web-série  Carbonisés, diffusée depuis avril 2021 sur france.tv, elle  capte avec humour ce que l'écologie peut faire au mental  des habitants de sa petite ville de Joigny.« Face à l'urgence écologique, de plus en plus de personnes pensent à se reconvertir ou sautent le pas. » Paloma Moritz, Blast  «  L'incertitude comme moteur de l'action.  » Isabelle Vauconsant, magazine Hortus Focus« Un récit qui ne cache rien des difficultés de construire  une nouvelle civilisation, plus patiente et surtout  plus à l'écoute… » Arnaud Gonzague, Le Nouvel Obs«  Et si on changeait de vie ? Cette idée vous titille l'esprit  ? Ce livre est là pour vous aider à aller plus loin dans vos réflexions.  » France bleu« Ce livre questionne notre rapport au monde...

Les auteurs analysent le concept sous-tendant l'idéologie de la décroissance, en dehors de tout discours partisan, afin d'échapper à l'alternative binaire entre solution ou dangereuse utopie. ©Electre 2019

La transformation massive de l'ensemble de notre système alimentaire est-elle réellement possible, ou ne s'agit-il que d'un mirage ? Sera-t-on un jour capables de dépasser le niveau de l'incantation, du « yakafokon », ou cela restera-t-il un rêve ? Faut-il attendre une catastrophe majeure pour passer à l‘action ? Axel de Martene, dans ce troisième opus de sa trilogie Changer les règles du jeu, propose une solution incitative et mobilisatrice pour aligner les comportements de tous les acteurs – producteurs, transformateurs, distributeurs, consommateurs, État, recherche scientifique – vers la régénération des ressources et des écosystèmes. La monnaie – à savoir ici une monnaie-carbone pour tous – peut jouer ce rôle, et permettre au consommateur de s'engager activement dans la transition écologique, sans aucunement altérer son pouvoir d'achat. Cette approche novatrice a l'immense avantage d'être inclusive et démocratique. Tous les outils pour la déployer existent déjà. Nous pouvons, véritablement, changer les règles du jeu et orienter toute l'économie vers la régénération, en commençant par les systèmes alimentaires.

Jusqu'à quel point l'évolution humaine est-elle liée à l'alimentation qui façonne, partout et depuis toujours, les civilisations et les sociétés ? Aujourd'hui, le modèle alimentaire industrialisé et mondialisé compromet notre santé et notre avenir. En parallèle, l'agroécologie, la bioéconomie et les solutions fondées sur la nature dessinent de nouveaux narratifs de progrès fondés sur la collaboration et la régénération des écosystèmes. Ce livre vivant fourmille d'exemples concrets venant des quatre coins de la planète. Si l'agriculture en est le fil conducteur, il révèle les fractures de nos modèles de société et les moyens pour les réparer. Axel de Martene, dans ce premier opus de sa trilogie Changer les règles du jeu, nous invite à découvrir les profondeurs de nos systèmes alimentaires, leurs origines, leurs visages, leurs problèmes, mais aussi leurs solutions. Il démontre à quel point ces dernières existent et ont fait leurs preuves pour affronter les défis planétaires sans être punitif, mais au contraire stimulant et incitatif.

Pour déployer l'agroécologie, la bioéconomie ou les solutions fondées sur la nature, il existe déjà une vaste panoplie d'outils et de moyens. Cependant ils sont si variés qu'ils ne sont pas toujours tous connus, y compris par les acteurs eux-mêmes. Dans ce second opus de sa trilogie Changer les règles du jeu, l'auteur nous en dresse un inventaire, appuyé sur de très nombreux exemples de mise en œuvre. Les résultats de terrain sont séduisants, la rentabilité est avérée, les financements sont abondants, les technologies existent. Les preuves de la viabilité économique, humaine, sociétale des systèmes alternatifs s'accumulent. Pourquoi donc, alors que toutes les solutions semblent disponibles, le passage à l'échelle demeure-t-il un tel défi ? Sommes-nous coincés dans l'impasse de nos représentations et de notre organisation collective ? Faut-il chercher à influencer le mode de fonctionnement pour déverrouiller le système, et donc s'attaquer aux règles du jeu ?