L'ascension de la Chine, longtemps observée avec bienveillance par les Occidentaux, qui l'ont abreuvée de transferts technologiques, défie désormais la puissance américaine. Washington et ses alliés européens se raidissent et haussent le ton, sans véritable stratégie autre que la conservation de leurs avantages acquis. La France, de plus en plus dépendante, navigue à vue. Sommaire. Dans la tête des géants. Autour de Taïwan, Pékin et Washington rivalisent de provocations. Le club des « cinq » face à la Chine. L’Europe face aux dilemmes de la souveraineté.

Ce numéro de "Questions Internationales" s'intéresse au regain de la menace nucléaire. Les dynamiques de prolifération occupent désormais une place centrale et nourrissent les ambitions d'acteurs émergents tels que l'Iran, la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite ou encore la Turquie. Dans un monde en proie à de profonds bouleversements, comment éviter une escalade incontrôlable ? La course aux armements nucléaires est relancée, avec la Russie, les États-Unis et la Chine en première ligne. Cette compétition pose la question cruciale de l'équilibre des forces et des risques afférents.

Le mandat d’arrêt émis contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, accueilli en Europe et aux États- Unis avec malaise ou fureur, illustre selon ce spécialiste de droit international la fin de l’hégémonie occidentale. Sommaire. La CPI met l’Occident face à son double discours. Le revirement français. Pourquoi Benyamin Nétanyahou et pas Bachar El-Assad ?

Vice-présidente de l’Institut Jacques Delors et professeure émérite au Conservatoire national des arts et métiers, Nicole Gnesotto signe un nouvel essai sur l’état du monde : "Choisir l’avenir. 10 réponses sur le monde qui vient" (CNRS Éditions, 2024). Prenant acte de l’incertitude toujours plus grande qui caractérise notre époque et des risques bien réels d’une nouvelle ère de conflits, de recul démocratique et de dérèglement climatique, elle y souligne que les périodes de transition historiques sont aussi des périodes façonnables par l’action des hommes.

Alors que les suspicions de crimes de guerre russes s’accumulent, un front hétéroclite de pays africains, arabes, asiatiques et sud-américains continuent de prôner le non-alignement dans la guerre en Ukraine. Pour des raisons stratégiques ou économiques, ils se sont abstenus lors des votes à l’ONU condamnant l’agression russe, voire ont pris parti pour Moscou. Un axe Nord-Sud semble se dessiner, rebattant les cartes des alliances traditionnelles. Sommaire. Tous unis contre la Russie, vraiment ? Les pays arabes contraints au grand écart. L'ambiguë neutralité de l'Afrique.

L'invasion de l'Ukraine par les troupes de Pou tine a poussé l'Alliance atlantique à revoir ses plans et son outil militaire. Mais le danger guette depuis que Trump est revenu à la Maison-Blanche.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie nous a fait basculer dans une ère qui rappelle la guerre froide, analyse ce quotidien algérien. Mais le nouveau monde multipolaire tant vanté par le Kremlin est aussi générateur d’incertitudes pour le continent africain. Le dossier se conclut par l'article intitulé "En Guinée Bissau, la nostalgie camarade".

Héritiers d'un pays divisé, Nehru et Ambedkar bâtissent la plus grande démocratie du monde, qui conserve sa vitalité, malgré les inégalités persistantes, les discriminations liées à la caste et au genre ou la montée du nationalisme hindou. Septième puissance économique mondiale, l'Inde devient un acteur essentiel sur la scène internationale. Sommaire. Ambedkar ou la démocratie au péril des castes. Mort sociale à l'indienne. 350 000 ingénieurs par an. Démographie. Où sont passées les femmes ? "Une puissance émergente en trompe l'oeil". Géopolitique. Face à la Chine.

Chez les auteurs grecs, les Perses, ennemis séculaires, avaient mauvaise réputation. En particulier leurs souverains, symboles du despotisme oriental. Un seul Grand Roi a su trouver grâce à leurs yeux : Cyrus II. Comment expliquer cette exception ?

Après la chute de Constantinople en 1453, Moscou, au coeur des territoires russes rassemblés, devient la troisième Rome. Successeur de l’empereur, le monarque prend le nom de tsar (césar) et se couvre d’atours impériaux.

En 1814 Alexandre Ier entre dans Paris en vainqueur. Le monde comprend qu’il faut maintenant compter avec l’Empire russe. Mais ses appétits dans le Caucase et en Asie centrale liguent contre lui les Européens et les Turcs. Après l’humiliante défaite de Crimée en 1856, la Russie, inspirée par l’asiatisme, se vit délibérément comme un empire d’Orient. Sommaire. XIXe siècle, l’apogée, carte. Quand la Russie a commencé à faire peur. Un empire d’Orient ? Asie centrale. Face aux Anglais. Petits trocs sur le fleuve Amour.