Face à l’agression énergétique de la Russie, l’Union européenne doit renforcer la solidarité entre États membres, faire preuve de sobriété et promouvoir les énergies renouvelables.

La guerre en Ukraine rend saillantes les différences qui existaient déjà entre les sociétés russe et ukrainienne, et creuse encore davantage ces différences. Qu’il s’agisse du rapport au pouvoir politique et aux institutions, de la relation à l’armée ou des modèles de masculinité et de féminité, les deux sociétés s’éloignent à grande vitesse l’une de l’autre.

Surnommé "le cuisinier de Vladimir Poutine", Evgueni Prigojine est surtout connu pour avoir créé le groupe paramilitaire Wagner et lancé plusieurs campagnes de désinformation vers l’Occident. De plus en plus présent dans l’espace public russe, et alors que ses soldats sont les seuls à grappiller quelques mètres de territoire en Ukraine, l’oligarque, que la guerre rend chaque jour plus riche et plus puissant, pourrait-il faire basculer la Russie dans quelque chose d’encore pire ? Pour le savoir, il a fallu se rendre jusque dans son quartier général.

Originale et splendide réalisation historique traitant des purges staliniennes, "Le Capitaine Volkonogov s'est échappé" a valu au couple de réalisateurs, exil et menaces pour leur vie.

Ils ont perdu une bataille mais pas la guerre. Malgré l'interdiction de leur diffusion dans l'Union européenne, la chaîne RT France et le site Sputnik, financés par Moscou, continuent d'être visibles par de voies de traverse. Un nouveau venu en ligne, Omerta, lancé par l'homme d'affaires Charles d'Anjou, a grossi les troupes des porte-voix russes. Ces petits soldats de l'information misent sur la lassitude de l'opinion vis-à-vis du conflit en Ukraine.

Au début de 1933, en Union soviétique, plus de 6 000 déportés étaient envoyés sur l'île de Nazino, en Sibérie. Abandonnés sans provisions ni outils, les débarqués développeront les pires comportements. Viols, torture, chasse à l'homme... la faim les fera s'entre-dévorer.

Nul n'avait prévu la mutinerie d'Evgueni Prigojine, et encore moins sa volte-face vingt-quatre heures plus tard. Cécité des "experts" ou totale opacité du système bâti par Vladimir Poutine depuis plus de vingt ans ? Que connaissons-nous vraiment de la Russie ? L'analyse se conclut par deux articles intitulés "Les services secrets russes ont-il perdu la main ?" et "Poutine sort renforcé de cette aventure" (entretien avec Vladimir Féderovski).

A quelques kilomètres de la ville de Donetsk, dans une des zones les plus disputées du front ukrainien, "Marianne" a pu interviewer le général biélorusse dissident Valery Sakhashchik, venu visiter une brigade de volontaires de son pays. Objectif annoncé : faire la guerre ici aux côtés de l'Ukraine pour préparer demain la chute du tyran à la tête de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko.

En dépit des mesures destinées à affaiblir la machine de guerre russe contre l'Ukraine, Moscou déborde d'ingéniosité et de flexibilité, avec la complicité de ses voisins, pour contourner ces interdits. L'Occident tente de colmater les trous dans la raquette, sans grand succès pour l'instant.

Quatre officiers ukrainiens racontent dix mois de captivité traumatisante.

Devenu numéro deux de l'institut d'études politiques de Paris, en juillet 2022, l'économiste russe de renom contraint à l'exil en 2013, a fréquenté les plus hautes sphères du Kremlin avant de devenir le conseiller officieux du premier opposant à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny. Il participe, depuis l'invasion de l'Ukraine, au groupe chargé d'élaborer les sanctions internationales contre Moscou.

La dérive délétère du Kremlin donne le vertige. Son discours de victimisation justifie le cynisme le plus absolu et les pires exactions militaires. Sommaire. Le naufrage moral de la Russie. Chronique d'un peuple désabusé. Lavrov : grandeur et décadence. L'Eglise au service de la guerre. Une armée de criminels de guerre. Dix ans de répression féroce. Sur Telegram, l'autre armée de Poutine. Anna Colin Lebedev : « Les Russes ont une certaine tolérance à la violence ».