Le Prix Nobel d'économie 1976, fondateur de l'Ecole de Chicago, démontrait dans cette monographie parue la même année que la liberté politique ne peut aller sans la liberté économique et présentait sa vision du libéralisme.

En interrogeant le capitalisme, la mondialisation et le développement durable, cet essai propose un diagnostic sur la crise que traverse le monde et évoque les moyens d'en sortir.

En expliquant la façon dont les inégalités et les crises financières résultent des privilèges que les lois donnent aux détenteurs des capitaux, l'autrice décrypte l'histoire du capitalisme. ©Electre 2023

Nos sociétés et leurs vies publique et économique se trouvent aujourd'hui prises entre deux feux : une mondialisation néolibérale enlisée et les résistances forcenées, dites « populistes », des peuples qui souffrent directement des effets de cette mondialisation. Comment sortir de cette impasse ? Le globalisme est conçu pour que le marché, désenclavé de toute autre institution sociale et politique, soit l'unique autorégulateur de la vie humaine. Pour ce faire, il est proposé à tous les peuples une « gouvernance globale », indifférente aux conditions historiques et culturelles des sociétés, et qui concentrerait le pouvoir entre les mains d'une élite mondialisée et occupée à empêcher que se manifestent les libres choix des citoyens. Streeck montre que l'enchâssement social des marchés dans une politique démocratique dépend de l'enchâssement des États dans une architecture internationale respectant leur souveraineté, et donc pluraliste. Ainsi l'ordre européen post-néolibéral serait interétatique et privilégierait la coopération horizontale en lieu et place d'une autorité verticale ; il serait un ordre confédéral et non impérial, il mettrait à profit les structures institutionnelles héritées des États nationaux pour affranchir les sociétés de leur assujettissement aux impératifs du marché global. C'est ainsi qu'entre en jeu la question de l'État et que la politique fait retour dans l'économie politique.

Après avoir expliqué le rôle fondamental de l'appropriation de la terre dans l'émergence et la perpétuation du capitalisme, l'auteur met en lumière la façon dont le capitalisme a contribué à sacraliser la propriété privée au détriment des sociétés et de l'environnement. Il souligne la nécessité de s'en défaire tout en questionnant les rapports des individus aux non-humains et à l'Etat. ©Electre 2023

Qu'ont en commun le coup d'Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, les attentats du 11 Septembre, la guerre en Irak, le tsunami au Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, la pratique de la torture à Abou Ghraib ou Guantánamo ? Tous ont partie liée avec l'avènement d'un "capitalisme du désastre". Naomi Klein dénonce avec brio l'existence d'opérations concertées dans le but d'assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d'un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour saper les valeurs démocratiques auxquelles les sociétés aspirent, et leur substituer la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

Une histoire synthétique du capitalisme du XVIe siècle jusqu'au XXe siècle. Cette nouvelle édition examine la succession des crises qui a culminé avec la crise financière de 2008.

Plaidoyer pour une réaffirmation des valeurs démocratiques et civiques au niveau mondial face aux effets néfastes de l'économie capitaliste sur les Etats, les sociétés et les individus. Le politiologue propose de freiner la privatisation de fonctions régaliennes des Etats comme la défense, de contrebalancer l'infantilisation des consommateurs par la fabrication de besoins artificiels, etc.

Une analyse sur l'émergence de la Chine dans le monde capitaliste et libéral, sur la nature réelle du capitalisme chinois, ses mutations et ses chances de progression.

Le point sur la théorie économique à travers des notions comme l'espérance de vie, la gratuité, l'écologie ou la religion.

Les contributeurs ont réfléchi aux problèmes du capitalisme tel qu'ils apparaissent à la lumière de la crise financière qui secoue les marchés occidentaux. A travers leurs vingt propositions, ils veulent procéder à un rapprochement de l'économie financière avec les réalités sociales.