Le crasseux prodige punk de Memphis est mort à 29 ans, le 13 janvier dernier.

Le deuxième album de ce Lorrain permet aussi de mettre en avant l'émergence d'un nouveau genre musical brut de fonderie : le blunk, à savoir un mélange de blues et de punk.

Triste réalité de 1976 : personne ne voulait du punk, nulle part ! Il y eut des disques des Ramones cassés à l'antenne des radios, une résistance générale, des débats houleux et même quelques affrontements physiques. Et un groupe de la première heure mit plus de deux ans à trouver une maison de disques. Siouxsie And The Banshees était son nom.

Moins réputée que celles de Londres et New York, la scène californienne a pourtant offert son lot de groupes vivifiants et malpolis à la fin de la décennie 70. Un local raconte.

Le quintette parisien est de retour, toujours tendu comme une arbalète quand il joue, d'une rigolarde lucidité le reste du temps.

Ce groupe canadien spécialiste du punk à roulettes fête ses 20 ans d'existence. Il sort pour l'occasion un sixième album post-désintox et financé par les fans.

Jesse Malin et Danny Sage réactivent ce groupe qu'ils avaient de guerre lasse abandonné au tournant du siècle. Et racontent ici une belle saga new-yorkaise pleine de malchance.

Une compilation de ses textes, les rééditions de deux PiL mythiques ("Metal Box" et "Album") avec orgie de bonus : John Lydon a encore beaucoup à raconter.

Pour beaucoup de romantiques, ce label new-yorkais a publié les singles les plus magnifiques du mouvement punk. Son catalogue est aujourd'hui réédité.

Crass. Le mot vaut-il la peine d'être traduit tant il ressemble au Français ? Peut-être, car plus "crasse", il veut dire "insensible", "rustre". Et c'est le nom que s'est choisi un collectif punk qui bouscula la bonne société britannique des 1970 et 1980. Retour en 1978 : les Sex Pistols viennent de se séparer, pour certains, le punk - récupéré par l'industrie - est déjà mort. Crass entend renouveler le genre alternatif devenu trop populaire. Alors que la Grande-Bretagne vient de célébrer les 40 ans du punk, faut-il rendre hommage à Crass ?