Dossier composé de 35 cartes insolites de la France illustrant la situation économique et sociale du pays. Elle est relativement homogène, en raison d'une forte intervention de l'Etat (protection sociale, investissements dans les transports, dotations aux territoires...), et très centralisée autour de Paris. Sommaire. La richesse des régions. Population : l'appel du large et du sud. Transports : la France pressée. Monde : au-delà des frontières (attrait touristique, commerce extérieur, etc.). Emploi : bouger plus pour travailler plus. Protection sociale : les inégalités aplaties.

Pour l'économiste Thomas Philippon, une relation traditionnellement conflictuelle entre salariés et employeurs explique pour une grande part les difficultés économiques de la France.

L'Etat français est-il en faillite ? Quel est l'état réel de la dette ? Doit-on s'inquiéter des déficits publics récurrents ? Autant de questions qui engagent l'avenir du pays.

L'économie française ne se porte pas si mal que l'on croit. Le pays dispose aussi de véritables atouts.

Avec la crise, la dette publique française a atteint des niveaux records. Certains s'inquiètent du fardeau qu'elle représente. D'autres défendent l'utilité de la dépense publique pour relancer la croissance. Quels sont les véritables risques ?

La relative résistance de l'économie française est le fruit d'une succession de retournements brutaux. La France a connu de brillantes périodes d'expansion de 1815 à 1860, durant la Belle Epoque, au cours des années 1920 et surtout des Trente Glorieuses. A l'inverse, elle a enduré une longue stagnation entre 1882 et 1896, puis brutalement décroché des grands pays développés pendant la grande dépression des années 1930. Depuis la fin des années 1970, elle s'est installée dans un long déclin, qui s'est accéléré avec la crise du capitalisme mondialisé en 2007.

Un jour de novembre 1936, au pays de "La Terre", une grève dans une usine de betterave sucrière a dégénérée en violences inouïes.

Non, Poincaré ne fut pas de 1926 à 1928 celui que l'on croit. Sa politique engendra incertitudes et attentisme. Portrait sans complaisance et tout neuf d'un certain sauvetage du franc et de son "sauveteur".

Alors que la croissance ralentit et que le chômage repart, le ministre de l'Economie et des Finances qui nous a reçu dans sa propriété du Gers, diagnostique un simple trou d'air.

Vive les consommateurs ! Voilà le cri du coeur des économistes et des commerçants. Car seuls les achats des ménages protègent encore la France contre la sinistrose qui gagne la zone euro.

En France comme à l'étranger, le patron de Bercy - à qui succède le secrétaire d'Etat au Budget Christian Sautter - est salué comme le principal rénovateur de l'économie française.