Vingt films de stars et de nouveaux venus seront en compétition sur la Croisette du 14 au 25 mai 2008.

Au terme d'une 63e édition forte en films et en rebondissements, le délégué général du Festival revient, sans langue de bois, sur Cannes 2010, des films aux polémiques en tout genre.

Sans polémique, Le Ruban blanc de Michael Hanecke, qui a reçu la palme, est un bon film, même si tous avaient un autre favori : Un Prophète de Jacques Audiard.

Le Festival de Cannes projette souvent l'image d'une débauche de luxe et d'argent au milieu du cinéma. En pleine crise, le Festival est-il aussi déraisonnable qu'il le paraît ? Combien coûte-t-il vraiment ?

Seulement quatre passages (officiels) à Cannes et un seul prix, voilà qui valait bien une présidence pour Steven Spielberg. Retour vers son futur cannois.

Cannes a lancé la carrière de grands cinéastes jusque-là inconnus du grand public. Après Soderbergh, Lelouch ou Vinterberg, ce sera le cas, cette année, d'Arnaud des Pallières avec ″Michael Kohlhaas″.

L'un a triomphé en salle en janvier, l'autre reçoit les honneurs de la compétition cannoise. Quels défis attendent le "Saint Laurent" de Bertrand Bonello, après la réussite du "Yves Saint Laurent" de Jalil Lespert ? Revue de détails en cinq points.

Si les réalisateurs sont à l'honneur sur la Croisette, les producteurs, restent souvent dans l'ombre. Trois d'entre eux, dont les films sont en compétition cette année, ont accepté de raconter l'envers du tapis rouge : Edouard Weil ("Marguerite et Julien"), Christophe Rossignon ("La Loi du marché") et Alain Attal ("Mon roi").

Si la Croisette a besoin de blockbusters populaires - "Mad Max : Fury Road" et "Vice-versa", cette année - , ce n'est pas forcément réciproque. Retour et explications sur les relations cordialement épineuses entre Hollywood et le Festival de Cannes.

La Croisette a donc sorti ses tapis, les photographes amateurs se sont installés pour bivouaquer dans l'axe du grand escalier afin de ne rien rater de ce qui se passera sur ses marches entre 9 et 22 h, la totalité du cinéma français et la moitié du cinéma mondial (celle qui compte, les vendeurs et les acheteurs) vont se croiser dix jours durant dans un grand mouvement brownien de mouches affolées.

Il n'est pas encore l'heure de dresser un bilan cannois, le festival n'atteignant, à l'heure de cette chronique, que la moitié de son espace-temps. Mais quelques films programmés sur la Croisette ont déjà connu une sortie devant un public "normal", pas celui du petit nombre des favorisés - la "faveur" consistant en l'occurrence à passer au minimum quarante minutes dans une file d'attente avant d'accéder au saint des saints, si l'on y parvient.