Le documentaire explosif de François Ruffin remplit les salles.

Il a été enragé en mai-68, situationniste, saboteur de cultures d'OGM. Et ce paysan et authentique libertaire ne désarme pas, loin de là ! Ses adversaires ? La société (post)industrielle, le captitalisme, bien sûr, mais aussi l'Etat. Rencontre avec un radical libre qui montre que l'on peut élever des moutons tout en prônant l'émancipation.

Trois associations réinventent la lutte collective dans un squat au coeur de Paris. Entre militantisme et happening, elles réclament le droit au logement pour tous.

L'approche de la présidentielle les sert, les médias les promeuvent, l'opinion les soutient et les politiques les suivent... Enquête sur ces trublions qui bousculent la société française.

Ils rêvent toujours d'un grand mouvement de la gauche antilibérale - même si, pour le moment, c'est "le grand bordel" - et veulent inventer une nouvelle forme de militantisme.

Le président de la mission interministérielle pour la célébration du centenaire de la loi 1901 témoigne. Conseiller d'Etat et ancien député, il est aussi un militant associatif.

Annonçant la future loi contre le port de signes religieux ostensibles dans les écoles publiques, M. Jacques Chirac a rappelé les principes de la laïcité française et du "pacte républicain" tels que l'égalité des chances ou "l'intégration de tous dans le respect des différences"... Mais il n'a avancé aucune mesure pour intégrer socialement et dans la vie politique les couches populaires, notamment des Français d'origine maghrébine. La gauche ne fait guère mieux.

Important est cet appel émanant d'un homme qu'on ne saurait qualifier d'idéologue et qui a effectué toute sa carrière dans la haute fonction publique, dont les ouvrages - en particulier "Les Exclus" (1974) - constituent des références majeures pour tous ceux qui s'intéressent aux questions sociales.

Ils sont jeunes, écolos et prêts à occuper plusieurs mois des "zones à défendre" (ZAD) contre des projets qu'ils jugent nuisibles, comme dans le Tarn. Enquête sur les nouveaux activistes, moins déterminés à changer le monde qu'à empêcher sa destruction .

La question des rapports entre les intellectuels et le mouvement de Mai 1968 peut être posée à deux niveaux : en amont, on peut s'interroger sur leur participation effective au mouvement, sur leur rôle et sur leurs prises de position ; en aval, on peut tenter de cerner les conséquences des événements sur leurs positionnements, sur leurs postures et sur leur capacité à peser sur le débat public.

Ils se paient les puissants. Mettent sans cesse le doigt où ça fait mal, précarité, logement,s inégalités... Sauvons les Riches Jeudi noir, l'Appel et la Pioche, ce sont eux, Leïla, Lionel, Julien, Manuel. Quatre trublions qui réinventent la politique