Enfin publié en France dans sa version intégrale, « Hollywood Babylone » de Kenneth Anger dévoile plus que la vie trash des stars : l'avènement mortifère de la société du spectacle, dès les années 20.

Face à un public de plus en plus exigeant, les grands studios échaudés par plusieurs échecs, misent sur la production de qualité et l'originalité.

La télévision israélienne a révélé les liens entre l'univers clinquant du cinéma américain et les ventes d'armes à Israël, y compris dans le nucléaire.

Focus sur l'antagonisme opposant le géant américain de l'Internet Google à l'industrie cinématographique américaine autour du projet de loi SOPA (Stop Online Privacy Act) censé lutter contre le téléchargement illégal et sanctionner les sites contrevenants mais ajourné depuis 2012. Au coeur du conflit : la propriété intellectuelle. L'industrie cinématographique, en faveur de SOPA, plaide pour son respect. Google souhaite s'affranchir de cette contrainte pour continuer à développer son activité.

"Ave César !", des frères Coen, "The Revenant", d'Alejandro Gonzalez Inarritu... Le cinéma américain peut encore produire des films ambitieux et originaux. De moins en moins souvent, car les studios, dopés aux superhéros, se détournent des vrais auteurs. Gros plan sur une espèce en danger.

Trente-cinq ans après "E.T.", il reprend les rênes d'un conte familial avec "Le BGG- Le Bon Gros Géant", adaptation de l'oeuvre de Roald Dahl. Le maître du cinéma pour petits et grands se confie sur sa jeunesse, ses méthodes de travail et sa vision de Hollywood.

Une série Marvel avec un héros noir en hoodie, une poignée de jeunes cinéastes en plein essor... Après la première vague dans les années 1970, la deuxième avec la génération Spike Lee, assiste-t-on à une troisième blaxploitation ? Plongée au sein d'un Hollywood fréquemment accusé de racisme.

On le dit essoré, déserté par les stars et les auteurs, ravagé par les franchises. Quarante ans après son invention, le blockbuster reste l'alpha et l'oméga de l'industrie hollywoodienne, la seule boussole qui vaille pour savoir si le système tourne bien. A en juger par les records au box-office, la machine à divertissement se porte bien, merci pour elle. Et si, plus que le blockbuster, c'était surtout ses spectateurs qui avaient vieilli ?

Un documentaire sur le "Superman" avorté de Tim Burton avec Nicolas Cage ? "The Death of Superman Lives" autopsie surtout le cadavre d'une époque où les créateurs menaient encore la danse à Hollywood.