A la veille de briguer son dernier mandat, le leader de la CFDT n'entend pas dévier de la ligne réformiste qui a fait le succès du premier syndicat de France. Portrait d'un pragmatique qui dose ses coups face à Macron.

Le leader réformiste de la CFDT dénonce toute forme de violence et prône la négociation au nom de la recherche de "l'intérêt général". Il se démarque de la CGT et de FO en réfutant le culte du statu quo qui "caricature le syndicalisme".

Pourquoi un tel blocage pour un texte déjà largement remanié ? Réponse : des combats fratricides se jouent dans les coulisses, dont l'issue dessinera le paysage politique des années à venir.

Fidèle à la ligne de la centrale, le successeur de Nicole Notat se veut résolument réformiste, quitte à briser tous les tabous, sur la retraite comme sur les autres sujets.

En approuvant le nouveau système d'indemnisation du chômage, François Chérèque réaffirme son réformisme

Alors que paraît la grande biographie consacrée à Edmond Maire, l'actuel secrétaire général de la CFDT réagit sur l'histoire de son syndicat et l'actualité.

Débat d'idées entre Véronique Descacq, secrétaire générale de la CFDT, et Jean-Charles Simon, ancien directeur général délégué du Medef, sur le rôle des organisations syndicales et patronales dans le paysage économique et social français. Deux visions opposées qui s'affrontent notamment sur les sujets de la construction du droit du travail, de la gestion de la protection sociale, des réformes sociales, de la gestion de l'assurance-chômage, du paritarisme...

Le secrétaire général de la CFDT peut-il encore être surnommé le "ministre du Travail bis" ? Fort du soutien unanime de ses troupes, il défend le dialogue social envers et contre tout. Seul, bien seul, à l'heure où d'autres syndicats et le Medef sont tentés par la surenchère.