On savait l'ADN support de l'information génétique. On ignorait qu'il est aussi capable de piéger les microbes, devenant ainsi une arme redoutable de défense de l'oganisme.

Tous les ans, autour de l'hiver, le virus de la grippe surgit. Cette année, il est en avance et nous réserve quelques surprises...

Notre corps grouille de microbes.

C'est de notoriété publique : en 1861, Louis Pasteur découvre le rôle des microbes dans les maladies infectieuses. En réalité, cette découverte date de 1850 et appartient à un autre savant français : Casimir Davaine.

Sols, océans, corps humain, hôpitaux... : les microorganismes sont partout, et tout laisse à penser que les espèces micobiennes ne sont guère menacées par le phénomène d'extinction. Quelle est la clé de ce succès évolutif, et peut-on envisager une maîtrise de cette "bio-micro-diversité" pour limiter les risques de prolifération pathogène.

Ce n'est ni un végétal, ni un animal. Juste une simple cellule, unique, mouvante et... intelligente ! Vincent Nouyrigat a ausculté ce véritable prodige de l'évolution.

La biologie de synthèse a fait ces dernières années des avancées spectaculaires. Scientifiques, étudiants ou geeks manipulent les gènes pour fabriquer des bactéries sentant la banane mais aussi capables de combattre des maladies. Cependant, il ne s'agit désormais plus seulement de décrire - et de réécrire - le vivant, mais de l'inventer de toutes pièces et de dire ce qu'il doit être. Un débat qu'il serait insensé de laisser aux seuls savants.

Un sinistre matin, surigiraient du tréfonds d'une forêt vierge ou de la cornue d'un savant fou deux microbes monstrueux : un bacille plus redoutable que la peste, un vibrion plus meurtrier que la rage, le sida et la grippe réunis...